Environ 1 000 élèves de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries devront trouver un autre moyen de transport que l’autobus scolaire pour se rendre à l’école le 15 mai.
Les 28 conducteurs d’autobus scolaires du syndicat de Transbus feront partie des 2170 conducteurs de la province en grève nationale ce jour-là. Ils ont au préalable voté pour la grève. Au total, près de 110 000 élèves seront touchés.
Pour le moment, les secteurs de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS) qui seront privés de service d’autobus scolaire ne sont pas précisés.
La Commission scolaire a avisé les parents via sa page Facebook, le 25 avril qu’il y avait possibilité de grève chez les transporteurs scolaires. «S’il y avait une grève, la CSDGS ne serait pas en mesure d’offrir le transport aux élèves qui utilisent habituellement les services de ces transporteurs. Par conséquent, les parents de ces élèves devraient prendre les mesures nécessaires pour assurer le transport de leur enfant pendant la durée du conflit, ainsi que les élèves adultes», indiquait-elle.
De meilleures conditions de travail réclamées
Les chauffeurs syndiqués inscrits dans ce mouvement de grève demandent au gouvernement du Québec de débloquer un budget pour améliorer leurs conditions de travail.
«Les mauvaises conditions de travail qui règnent depuis trop longtemps dans ce secteur causent actuellement de graves problèmes d’attraction et de rétention des conductrices et des conducteurs de véhicules scolaires», indique le président de la CSN Jacques Létourneau.
Selon les données de la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP-CSN), «les salarié-es du transport scolaire touchent un taux horaire moyen de 17,86 $ l’heure – pour un revenu annuel moyen de 19 288$ –, alors que d’autres reçoivent 12,07$ l’heure, un taux avoisinant le salaire minimum, sans autres avantages sociaux».
1 000 élèves de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries privés de transport le 15 mai
le mardi 1 mai 2018