À l’aube de la mise en service du REM, CDPQ Infra anticipe un achalandage de 30 000 usagers quotidiens sur l’antenne Rive-Sud. L’inauguration le 31 juillet a toutefois l’avantage d’offrir une période plus calme pour «roder le système» en opérant avec des usagers, avant la rentrée.
«Le rodage avec les clients en août est essentiel avant la rentrée afin de vivre l’opération avec le facteur humain, c’est-à-dire les usagers dans le réseau», avance Emmanuel Rouillard-Moreau conseillère relations médias de CDPQ Infra.
Si les voitures du REM roulent sans chauffeur, une équipe demeurera au fait et à l’affût de ce qui se déroule dans les voitures et stations. Que ce soit à l’entretien durant la nuit, au service à la clientèle durant la journée ou encore aux technologies, près de 250 employés travailleront sur l’opération du premier tronçon.
Des agents de service à la clientèle seront déployés aux cinq stations afin de guider et répondre aux questions des usagers.
«Il y aura également des agents de sûreté qui parcourront le réseau afin d’intervenir, en cas de besoin, tant dans les stations, les voitures du métro léger qu’aux abords des stations», poursuit Mme Rouillard-Moreau.
La communication sera possible en tout temps et en temps réel entre le centre de contrôle et les usagers. Les stations et voitures sont équipées de caméras de surveillance connectées au centre de contrôle, ainsi que d’interphones bidirectionnels.
D’ici à la mise en service, la marche à blanc se poursuit afin d’effectuer les tout derniers ajustements.
«La performance du REM depuis le début de la marche est constante et satisfaisante [sur le plan des opérations, trains, systèmes]», soutient Mme Rouillard-Moreau, alors que les bons résultats du début de la marche à blanc ont mené à la confirmation de l’ouverture au public le 31 juillet.
Une campagne de communication est en cours afin d’accompagner les usagers de ce nouveau service, notamment dans l’achat de leur titre de transport
Quant à savoir quelle sera la facture finale du premier tronçon du REM, CPDQ Infra indique qu’une mise à jour financière sera effectuée après la mise en service. Le budget était de 7 milliards et La Presse a évoqué en mai un possible dépassement de coût de l’ordre de 30%.
En cas de pannes, des bus
Advenant une panne, un incident ou une interruption prolongée de service du métro léger, un Plan de relève sera activé et ce sont des navettes d’autobus spéciales qui prendront le relais, pour offrir un transport collectif alternatif.
Le Plan a été élaboré par l’Autorité régionale de transport métropolitain, avec les réseaux de transports concernés et CDPQ Infra.
