Alors que le mercure grimpe en ce mois de mai, les amateurs d’activités nautiques commencent à s’aventurer sur l’eau. Claude Brosseau, directeur de la Régie d’incendie de l’alliance des Grandes-Seigneuries qui couvre Saint-Constant, Sainte-Catherine, Candiac et Delson, donne des conseils de prévention pour une saison sécuritaire.
Connaître son embarcationr
«Que son embarcation soit à moteur, ou que ce soit un kayak, une planche ou d’un autre type, ils doivent bien maîtriser celle-ci.»
Gilet de sauvetager
«Il est important d’être muni d’une veste de flottaison individuelle (VFI) recommandée pour la grandeur et la physionomie de la personne. Souvent, on peut partager sa VFI comme un parent qui prendrait celle de son enfant s’il ne trouve pas la sienne. Si on tombe à l’eau, la veste doit être en mesure de faire sa tâche et elle ne pourra pas si elle n’est pas conforme ou adaptée. Elle doit être attachée et bien sanglée. Certaines personnes ne le font pas correctement pour être plus confortables. En cas de chute, la veste va rester à la surface alors que nous, avec notre poids, on peut descendre. La tête se retrouve entre l’air et l’eau dans la VFI.»
S’informer sur les plans d’eaur
«Il faut également connaître son plan d’eau et rester dans les zones qu’on connaît. À ce moment-ci de l’année, l’eau est froide. Si on se rend à des endroits comme le bassin de Delson ou une rivière, c’est plus calme, alors que c’est l’inverse avec le courant de la Voie maritime où c’est plus risqué. Il faut être conscient et respecter ses limites aussi. S’il arrive une problématique avec la VFI et que l’eau est froide, ça augmente le niveau de danger. C’est comme en vélo, il faut se renseigner sur son trajet et prévoir des mesures d’urgence en cas de pépin, notamment avoir son cellulaire.»
Vérifier la météor
«Un autre conseil est de regarder la météo pour s’assurer qu’il n’y a d’orage, de vents violents ou de microclimats annoncés. S’il vente, il y aura de la vague.»
Ne pas paniquerr
«Si une chute à l’eau survient, il faut rester calme et ne pas paniquer. Souvent, le réflexe premier est de tenter de trouver le fond de l’eau et c’est là qu’il y a un risque. Le mieux est d’essayer d’agripper son embarcation, même si on n’arrive pas à y remonter. Si on en a la force, il est bien de se diriger vers les berges ou une petite île comme nous en avons dans le secteur tout en s’assurant de garder le contrôle.»
Volet sauvetage nautique
M. Brosseau explique que tout le volet nautique en termes d’intervention et de sauvetage dans le secteur s’effectue en vertu d’une entente avec le Service d’incendie de La Prairie.
«Avec le RécréoParc, la configuration des îles et l’accès à l’eau à partir de Sainte-Catherine, Candiac et Delson, nous avons un bassin plus large [selon la couverture de la Régie d’incendie de l’alliance des Grandes-Seigneuries]. Nous partageons néanmoins nos ressources avec ceux qui ont suivi les dernières formations et qui sont équipés, soit le Service d’incendie de la Prairie», détaille-t-il.
Si un appel est placé au 911, l’officier de garde communique avec l’équipe nautique de La Prairie qui se met à l’eau à l’endroit le plus près possible de la personne en détresse.
