Le Centre intégré de santé et services sociaux de la Montérégie-Ouest (CISSSMO) mentionne qu’en aucun cas le personnel du réseau de la santé n’a été limité à un masque. Et ce, même s’il doit assurer une saine gestion de la réserve d’équipements.
Chaque travailleur se voit octroyer des masques de procédure par quart de travail. Une façon d’assurer une bonne gestion de l’inventaire des équipements. Les employés ont ordre de le remplacer s’il est mouillé ou souillé. De même, ils doivent le jeter à la fin du quart de travail.
Alors que la transmission communautaire est établie, le CISSSMO a fait parvenir un avis de l’Institut national de santé publique (INSPQ) à Gravité Média. Celui-ci affirme que:
«Tous les travailleurs de la santé et des services sociaux, de tous les titres d’emploi, dans tous les secteurs du CISSS (hôpitaux, cliniques médicales, CLSC, CHSLD, soins à domicile, RAC, RI, services externes, etc.) doivent porter un masque de procédure en continu s’ils se trouvent à moins de deux mètres d’une autre personne (usager ou collègue de travail), et ce, qu’il y ait présence de symptôme(s) compatible(s) avec la COVID-19 ou non.»
Les consignes de cet avis peuvent cependant être révisées par l’INSPQ.
Le CISSSMO a donné ses informations à Gravité Média après avoir été questionné sur une situation survenue à l’Hôpital du Suroît. «Saviez-vous que depuis deux jours seulement, la plupart des infirmières ont droit à un seul masque par jour à l’hôpital de Valleyfield, écrivait au Journal Saint-François, une dame dont la nièce œuvre dans le réseau de la santé. Certaines sont mises en contact avec des cas de la COVID-19 à leur insu, car tenues au secret par les gestionnaires. Et leur masque, elles peuvent l’enlever que pour dîner, car c’est interdit de l’enlever pour boire sous peine de sanction.»
Mélissa Gilbert, agente d’information aux communications externes du CISSSMO assure qu’aucun employé n’a été limité à un seul masque.
«Actuellement, nos équipes ont suffisamment de matériel pour se protéger et protéger les usagers, mentionne Mme Gilbert. Notre priorité est la protection des usagers, des travailleurs de la santé et des services sociaux et des réserves de l’équipement de protection individuelle. »