Avec 2000 lits occupés par des patients atteints de la COVID, une hausse remarquée, et à l’approche du long congé de Pâques, propice aux regroupements, les autorités demandent aux Québécois de gérer les risques.
« Avec la situation que nous vivons, il faut user de prudence. Il n’y a pas de nouvelles consignes, mais il faut quand même respecter le fait de s’isoler pour cinq jours quand on fait la COVID et d’éviter les visites, les restaurants, les salles de spectacles pour au moins cinq jours de plus », explique le docteur Luc Boileau, directeur de la santé publique.
« C’est toujours en croissance et malgré quelques signes encourageants, la situation demeure préoccupante. Il y a plus de 12 700 employés qui manquent à l’appel dans le réseau de la santé. La pandémie reste active », souligne celui qui annonce aussi le début de la période de l’influenza, la grippe, qui risque d’amener encore plus de gens dans les hôpitaux.
Adapter ses comportements
Avec les rassemblements familiaux prévus pour le congé pascal, on désire éviter que les personnes de 60 ans et plus, parmi les plus à risques, soient visées par le virus et ses variants. « Il faut profiter de la vaccination. Les troisième et quatrième doses qui sont disponibles sont efficaces pendant au moins cinq mois. Néanmoins, pour contrôler les risques, il faut être prudent. Il faut éviter les contacts avec les gens qui ont fait la maladie ou qui ont des symptômes », signale Luc Boileau qui rappelle que ces symptômes ont changé.
« On parle de voix irritée, pas nécessairement les gros maux de gorge, la grosse fièvre ou la perte d’odorat. Par ailleurs, les gens peuvent être infectieux même sans symptômes », conclut celui qui demande la prudence collective.