Autres temps, autres moeurs?
J’adooooore ma nièce, que j’appelais avant mon p’tit chat. Nous avons toujours été très proches l’une de l’autre. Et c’est d’autant plus vrai depuis que nous avons entrepris un nouveau chapitre ensemble écemment, alors qu’elle a déménagé à deux pas de chez moi. Littéralement.
Il est fréquent – et ça ne date pas d’hier – que nous passions des journées du week-end ensemble quand elle n’a rien prévu à son agenda. Ou parce que son chum travaille. Généralement, je reçois un texto tôt le matin qui dit essentiellement: «Qu’est-ce que tu fais aujourd’hui?» et notre programme à deux s’enclenche. C’est aussi simple que ça.
Elle est aussi très proche de ses parents, à qui elle raconte des grands bouts de ce qui lui arrive.
Ma nièce n’est pas unique en son genre. J’ai de nombreux exemples dans mon entourage d’adolescents ou de jeunes adultes dont l’émancipation se vit tout autrement qu’avant.
«Les relations sont sûrement le miroir dans lequel on se découvre soi-même.»
-Jiddi Krishnamurti
Dans mon temps (lol), on êvait de s’acheter une voiture dès notre première paye, de passer tous nos temps libres avec nos amis, à l’abri des regards de tout parent, et d’aller vivre en appartement pendant nos études.
À mon époque, passer un samedi soir avec mes parents constituait un châtiment à éviter à tout prix. C’était une pire punition que de devoir laver des toilettes de prison! Sous aucun prétexte non plus, je ne voulais avoir de discussions avec eux!
Je préférais mille fois me priver d’un repas au restaurant – sur leur bras – et manger des restants froids pour pouvoir aller rejoindre ma gang. Mon cercle d’amis était grand, et pas seulement sur Facebook.
Ma vie sociale était remplie; il y avait toujours quelque chose à faire. Remarquez qu’aucune pandémie n’a eu lieu pour m’isoler pendant des années.
N’empêche que je trouve ça beau de voir que les relations familiales d’aujourd’hui soient si différentes. Plus épanouies, il me semble.