Le Grand Splash qui devait avoir lieu à Candiac le 13 juillet n’a pas eu lieu. Des inquiétudes liées à la qualité de l’eau à proximité du parc André-J.-Côté et la météo prévue ont incité la Fondation Rivières à modifier l’événement qui mise sur l’importance de redonner les berges au public.

Une quarantaine d’inscriptions avaient été enregistrées pour ce rendez-vous par lequel la Fondation Rivières interpelle les élus et les décideurs sur l’importance d’aménager des espaces publics adaptés à la pratique d’activités nautiques non motorisées ou à la baignade.

L’analyse globale de l’eau de la petite baie laissait toutefois entrevoir un risque modéré quant à sa contamination bactériologique. 

Une substance huileuse a été perçue à la surface de l’eau quelques jours avant le Grand Splash.

«Depuis 2023, les résultats d’échantillons d’eau pris à l’embouchure de la rivière de la Tortue et de la rivière Saint-Jacques dépassent le seuil de baignade», peut-on lire dans un document produit par la Fondation Rivières.

Prise de parole

L’événement s’est donc tenu sur la terre ferme à Candiac. 

Coralie Massez-Cantin de la Fondation Rivières a parlé du potentiel intéressant du site. Il a même été permis d’apprendre que Candiac travaillait sur un plan de revitalisation des berges. Celui-ci redonnerait un accès permanent au fleuve.

Le député de La Prairie-Atateken, Jacques Ramsay, a souligné l’importance de la mobilisation et le soutien envers les enjeux de l’accès et de la qualité de l’eau.

Pour Catherine Vallée, de l’organisme Mères au Front Rive-Sud, l’accès et la qualité de l’eau demeurent nécessaires pour s’adapter dans un contexte d’urgence climatique. La communauté doit aussi, selon elle, être plus prévoyante pour les générations à venir. 

Gina Philie de la Vigile verte est quant à elle revenue sur 175 ans de contamination dans le petit bassin de La Prairie. Elle a parlé des efforts de décontamination et des mesures préventives mises en place. 

Elle a également parlé des droits de la nature et les droits des peuples autochtones en lien avec les plans d’eau.

L’événement s’est conclu avec le tirage d’une planche à pagaie et une période d’échange qui a notamment impliqué Jean-Pierre Sirard de la Fondation Rivières et le navigateur Joseph A. Soltész, auteur de Histoire du bassin de La Prairie.