À une année 2023 plus normale

le jeudi 29 décembre 2022
Par Jessica Harnois et Mariève Isabel Voir les autres articles

Nous allons régler une chose tout de suite : l’année 2023 sera beaucoup à l’image de 2021 et 2022. Les effets des deux dernières années marquées par la crise seront toujours présents. Le manque de puces électroniques, la chaîne d’approvisionnement qui est toujours difficile, le manque de pièces, des délais d’attente très longue, des taux d’intérêt élevés et l’inflation qui va s’inviter dans la fête.

Ce qu’il y a de différent

Si vous avez envie de voir le verre à moitié plein, le pire de la crise est derrière nous. Les solutions approchent. Après avoir perdu plus de 10 millions de véhicules légers de production par manque de semi-conducteurs en 2021, moins de la moitié de ce chiffre a été perdu en 2022, selon AutoForecast Solutions et ce sera encore moins en 2023. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a mis à mal la production européenne, qui reste une part importante de l’industrie automobile intégrée au niveau mondial. Le règlement de ce conflit va dicter la performance de l’industrie automobile européenne en 2023.

Changement de rythme

Si le COVID a été une période exceptionnellement rentable pour les constructeurs et les détaillants, elle a été particulièrement éprouvante pour les fournisseurs, aux prises avec des calendriers de production incohérents et imprévisibles, ainsi qu’avec une production insuffisante. On dit être en mesure de retrouver l’équilibre chez les fournisseurs et les équipementiers en 2023 et un retour à des inventaires plus solides chez les concessionnaires. 2023 c’est aussi l’année des négociations aux Canada et aux États-Unis pour les grands syndicats automobiles américains (Ford, GM et Stellantis)

On voit donc certains éléments d’un retour à la normale à l’horizon.

 

Avec des renseignements d’Automotive News

 

Le texte À une année 2023 plus normale provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile