Bouleversés par le décès accidentel de Julie-Pier Lefebvre, des étudiants de sa cohorte au cégep et plusieurs de ses amis se sont recueillis sur les lieux du drame à Saint-Constant le 8 février après-midi.
Escorté par la police, le groupe d’une trentaine de personnes a marché en silence jusqu’à l’endroit où est survenu le face-à-face mortel qui a coûté la vie à la jeune femme de 18 ans, de Saint-Rémi, mardi, peu après 17h.
Ils ont planté une croix et accroché des bouquets de fleurs après un poteau électrique près du 463, rang Saint-Pierre Sud. Enlacés, plusieurs pleuraient en silence ou sanglotaient. La scène était excessivement poignante, surtout lorsque les parents de la jeune femme sont arrivés.
Cette initiative était celle d’étudiants en technique d’intervention en délinquance au Collège de Maisonneuve à Montréal, programme dans lequel étudiait Julie-Pier Lefebvre en deuxième année. Les cours étant annulés pour la journée à la suite de ce drame, ses confrères ont senti le besoin de se recueillir en sa mémoire.
Rares sont ceux qui ont voulu parler au Reflet tant ils étaient chavirés ou qu’ils manquaient de mots pour s’exprimer.
«Julie-Pier était une fille aimée de tout le monde. Elle était toujours souriante, de bonne humeur, et elle avait une écoute incroyable», a témoigné une étudiante de la cohorte.
Sur sa page Facebook ainsi que celle du Reflet, les témoignages et marques de sympathie se multiplient.
«Je t’aime ma belle amie. On a décidé de joué le tournoi [de hockey] à partir de demain parce que c’est ce que tu aurais voulu. On t’aime et on va te faire honneur du mieux qu’on peut», a écrit Jessica Bourgon.
«J’en reviens juste tout simplement pas… T’agacer au hockey et t’appeler ma show off pref va terriblement me manquer. Repose en paix Julie», signe Camille Théroux.
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