L’autre conductrice impliquée dans l’accident mortel survenu à Saint-Constant, le 7 février, a subi de si graves blessures qu’elle a été plongée dans un coma artificiel.
Valérie Morin, 37 ans, de Saint-Rémi, a subi de multiples fractures aux jambes en plus d’avoir deux côtes cassées et un poumon perforé, selon sa mère qui a donné des nouvelles au Reflet jeudi.
Celle-ci a été choquée d’apprendre que les policiers avaient dit au Journal que la vie de sa fille n’était pas en danger en dépit qu’elle ait subi des blessures graves.
«Elle s’est retrouvée entre la vie et la mort, contredit Johanne Duhamel. Jusqu’à dimanche, elle ne pouvait pas respirer par elle-même. Et son cœur battait anormalement jusqu’à 160 battements par minute.»
Amenée à l’hôpital Anna-Laberge le soir de l’accident, Mme Morin a été transférée à l’Hôpital général de Montréal par la suite. Elle devrait subir dans les prochaines heures une importante intervention chirurgicale pour replacer sa hanche fracturée qui est sortie de son axe.
Les médecins envisageraient ensuite de la sortir du coma.
«Elle devra ensuite se rendre dans un centre de réhabilitation pendant plusieurs mois pour réapprendre à marcher», rapporte sa mère.
Circonstances
Le soir de l’accident, Mme Morin se rendait chercher sa fille au service de garde dans une école primaire à Saint-Constant.
«L’impact a été violent. Je pense que c’est son camion qui l’a sauvée», estime sa maman qui est fortement ébranlée.
Elle a tenu à offrir ses sympathies à la famille de Julie-Pier Lefebvre, 18 ans, qui a perdu la vie dans ce face-à-face causé par des conditions météorologiques défavorables, selon les résultats préliminaires de l’enquête de la police.
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