Vous avez eu un coup de foudre pour une maison ancestrale? Vous pourriez être tenté de saisir l’occasion au vol et de négliger l’étape de l’inspection, particulièrement si plusieurs intéressés font la file derrière vous. Mais avant de prendre la lourde responsabilité d’une hypothèque, il est impératif de garder quelques points importants à l’esprit.
La nature des matériaux
Certains matériaux populaires dans le passé sont maintenant évités, voire interdits. Pensez par exemple à l’amiante, ou encore au plomb, lequel entrait jadis dans la composition de la peinture et faisait bon ménage avec l’alimentation en eau potable. Vous devez donc savoir si votre maison de rêve cache de telles « surprises ».
Vous pourriez aussi être confronté à des circuits électriques inadéquats ou à des prises de courant rarissimes. Souvenez-vous également que l’efficacité énergétique n’était pas un terme connu chez nos ancêtres : une fenestration déficiente et des murs mal isolés pourraient ainsi faire grimper rapidement la facture de chauffage.
Le coût des rénovations
Si les fondations et la charpente de la maison ont bien survécu au passage des années, vous ne serez pas pour autant à l’abri de rénovations parfois onéreuses : si par exemple vous devez ouvrir un mur fait de boiseries pour en améliorer l’isolation, vous ne voudrez probablement pas refermer ce mur avec du gypse! Tout devra donc être pensé en fonction de la préservation du cachet, avec tout ce que cela implique en matière de coûts supplémentaires.
Beaucoup d’autres aspects, tels que l’assurabilité du bâtiment, sont à considérer. Avant de sauter le pas, prenez le temps de vous informer auprès d’un courtier et faites appel à un inspecteur qualifié!
Source : Textuel
