Des ambulanciers de la Montérégie ont manifesté aux abords et sur la piste cyclable du pont Champlain en direction de Montréal dans la matinée du mercredi 20 avril, en guise de soutien à leurs représentants syndicaux qui rencontrent les négociateurs du gouvernement plus tard dans la journée.

Les membres de la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CETAM) ont été appuyés dans leur action par leurs collègues d’Urgence Santé à Montréal.

Rappelons que leur convention collective est échue depuis deux ans et que les deux parties n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente, malgré des séances de négociations et des coups d’éclat posés par les ambulanciers, dont le blocage du boul. Taschereau, à La Prairie, en mars.

La Fédération de la santé et des services sociaux qui défend les paramédics attribue le manque de main-d’œuvre dans le milieu aux «mauvaises conditions de travail. De nombreux paramédics quittent la profession ou songent à le faire alors que trop peu de jeunes choisissent de joindre le secteur préhospitalier. Les délais d’intervention explosent et on observe de plus en plus d’épisodes de découverture ambulancière».

«Bref, ce n’est pas qu’une question d’argent, c’est aussi une question d’arriver à temps pour sauver une vie ou limiter des complications pouvant diminuer considérablement la qualité de vie», ajoute Gaétan Dutil, représentant régional.

Revendications des ambulanciers

-Rattrapage salarial équivalent aux autres emplois du milieu de l’urgence et hospitalier;

-Mesures permettant de ne pas faire des heures supplémentaires et de prendre leur pause-repas;

-Élimination des horaires de faction qui nécessitent d’être disponibles 24 heures sur 24 durant 7 jours consécutifs.

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(Photo gracieuseté)