Afin de coordonner les actions des différentes instances publiques et communautaires en matière de développement social sur son territoire, la MRC de Roussillon vient d’élaborer une première politique à ce sujet.
Intitulé sobrement Politique de développement social de Roussillon, ce plan d’action est le fruit d’un travail concerté de près de 200 personnes, intervenants et citoyens. Ces derniers ont été chapeautés par le Comité territorial de développement social de Roussillon (CTDSR) qui a débuté ses travaux en 2014 sous la présidence de Lise Poissant, mairesse de Saint-Mathieu.
«Le développement social est important pour l’ensemble de la population. On parle de qualité de vie et de services pour le bien commun des citoyens. Nous voulons doter le territoire d’une vision sociale d’avenir, commune et cohérente pour faire en sorte que l’ensemble des partenaires agisse de manière concertée», a indiqué la présidente du CTDSR, lors d’une rencontre de presse, mercredi, aux bureaux de la MRC à Saint-Constant.
Des priorités
Trois grands axes définissent la politique de développement social : «Milieu de vie de qualité», «Participation citoyenne et concertation intersectorielle» et «solidarité et inclusion sociale».
Pour chacun, des priorités d’interventions ont été ciblées. Concrètement, les actions pourraient se traduire par un meilleur accès à une alimentation saine et abordable ou encore augmenter l’accessibilité aux écoles pour des activités communautaires. Les auteurs de la politique veulent également favoriser l’intégration des personnes immigrantes et soutenir les personnes en difficulté. À ce chapitre, la nouvelle politique désire venir en aide aux personnes souffrant de problèmes de santé mentale se trouvant en situation de pauvreté ou d’itinérance.
