Alain Therrien critique le sens éthique de la caquiste Danielle McCann

le mercredi 29 août 2018

(MISE À JOUR LE 4 SEPTEMBRE) Le député sortant dans Sanguinet, le péquiste Alain Therrien, remet en question le sens éthique de son adversaire caquiste, Danielle McCann à la suite d’un article publié par Le Journal de Montréal, le 26 août.
On y apprenait que Mme McCann avait accordé un contrat de 466 350$ de gré à gré à la compagnie Proaction alors qu’elle était à la tête du CSSS du Sud-Ouest-Verdun en 2011.  Or, «les contrats d’une valeur de plus de 100 000$ devaient, sauf exception, faire l’objet d’un appel aux soumissions», lit-on dans l’article.
«Oui, il est permis de donner un contrat sans appel d’offre dans l’urgence. Par contre, pour justifier son utilisation, il faut justement une question d’urgence, comme, par exemple, une catastrophe naturelle. Une réforme technocratique, ce n’est pas une situation d’urgence», a fait savoir par voie de communiqué Alain Therrien.
Selon ce dernier, la CAQ a tenté, en réaction à cette nouvelle, de défendre sa candidate «en affirmant que la commande venait du ministre libéral de la Santé de l’époque. Pour moi, poursuit le député sortant, cela m’indique que Mme McCann n’a pas de scrupule à fermer les yeux devant l’éthique d’octroi de contrat, tant que la commande provient de plus haut.»
L’octroi de ce contrat avait été remis en question à la suite d’une vérification commandée en 2013 par le ministre de la Santé de l’époque Réjean Hébert, toujours d’après Le Journal de Montréal.
De son côté, Danielle McCann défend sa décision d’avoir octroyé un contrat de 466 350$ sans appel d’offres.
«La firme que nous avons embauchée à l’époque disposait d’une expertise unique et nous devions agir dans l’urgence pour mieux servir la population. L’accompagnement de cette firme nous a permis d’accroître notre performance et, ainsi, de servir un plus grand nombre de patients», souligne-t-elle.