Alain Therrien dévoile ses priorités

le vendredi 20 septembre 2019

Laïcité, énergie, langue, économie et agriculture étaient au cœur du discours du candidat du Bloc québécois dans La Prairie, Alain Therrien, qui participait au lancement de la campagne du parti sous le thème Le Québec, c’est nous, le 20 septembre.

«La laïcité, c’est nous: c’est le choix légitime et démocratique du Québec que seul le Bloc défend à Ottawa, a-t-il lancé. L’énergie propre, c’est nous: c’est l’avenir d’un Québec créateur de richesse mal servi dans un Canada pétrolier qui refuse de prendre au sérieux les changements climatiques.»

Il a poursuivi ainsi avec le français – «notre langue commune que seul le Bloc travaille activement à renforcer» – la protection de l’agriculture, puis avec l’économie, soulignant que les entreprises régionales québécoises «méritent d’être défendues par des nationalistes économiques».

Laïcité et avortement
Le candidat présentera ses engagements au cours des prochaines semaines, mais il révèle déjà sa détermination à défendre les consensus québécois comme la laïcité de l’État et le droit au libre choix à l’avortement.

«Le Bloc n’a pas de compte à rendre aux grandes pétrolières de l’Ouest, aux banques de Toronto ou aux lobbys anti-choix, mentionne le candidat. L’équipe du Bloc québécois ne rend des comptes qu’aux Québécois. S’il advenait que nous ayons la balance du pouvoir avec un gouvernement minoritaire, nous ferons des gains pour le Québec en posant des exigences qui correspondent aux intérêts de la nation québécoise.»

Un message pour Isabelle Lapointe
Alain Therrien a conclu son discours en s’adressant à son adversaire conservatrice, Isabelle Lapointe, qui s’est récemment fait reprocher de sonder les électeurs illégalement dans La Prairie.

«Volontaire ou pas, ces données recueillies illégalement lui confèrent un avantage stratégique injuste face aux partis adverses, a relevé le candidat. Quelqu’un qui veut devenir député et qui par le fait même votera des projets de loi se doit de respecter les lois. C’est ce que madame Lapointe n’a pas fait.»