Alain Therrien dresse son bilan en trois dossiers marquants

le mercredi 30 juin 2021

La session parlementaire maintenant terminée, le député fédéral de La Prairie Alain Therrien fait un retour sur cette dernière année mouvementée marquée par la pandémie.

Celui-ci est fier de l’avancement de plusieurs dossiers dans sa circonscription, a-t-il fait savoir au Reflet. Il a été invité à en choisir trois. 

Campus de l’UQAM

Le partenariat avec l’Université du Québec à Montréal (UQAM) qui a permis d’établir un campus à Saint-Constant a été une des réalisations phares de sa dernière année, selon lui. Comme M. Therrien le mentionne, il ne voulait pas seulement offrir une «boîte de cours».

«On veut développer des travailleurs qualifiés qui pourront s’enraciner dans nos milieux et les envoyer dans les industries locales», explique le leader à la Chambre des communes du Bloc Québécois.

Les cours débuteront à l’automne. Les étudiants pourront s’inscrire à des certificats en administration, en éducation à la petite enfance et en gestion des ressources humaines, entre autres. D’autres cours et certificats s’ajouteront au fil du temps.

«Le champ de cours qui seront donnés à ce campus va s’élargir, et dans une perspective de s’adapter aux besoins de la région», rajoute le bloquiste.

Un campus universitaire à proximité pourrait être un incitatif aux citoyens qui recherchent un emploi local après les études, croit le député qui réside à Saint-Constant. Grâce aux partenariats avec les différents intervenants des champs d’études, les étudiants pourraient d’entrée de jeu bâtir des relations avec les spécialistes.

Les berges de la rivière Saint-Régis

Le dossier des berges de la rivière Saint-Régis doit être réglé rapidement vu l’urgence de la situation, fait valoir M. Therrien. Il mentionne que les terres sont diluées et que des maisons peuvent être en danger de s’écrouler.

Le député explique qu’à l’époque, le projet nécessitait un investissement d’environ 10 M$. Toutefois, les programmes de subventions pour corriger le problème ne couvraient que les dépenses de 20 M$ et plus.

«On a eu l’idée de présenter un projet qui touche Saint-Rémi, Saint-Isidore, Saint-Constant et Sainte-Catherine. En combinant les villes, en plus d’aller travailler sur le bassin versant de la rivière Saint-Régis, le budget va dépasser les 20 M$ requis», raconte M. Therrien.

Selon lui, la subvention du programme pourrait financer jusqu’à 40% des dépenses. Il est également ouvert à chercher d’autres méthodes de financement via des programmes à Québec et Ottawa.

Le député voit d’un bon œil l’acceptation du projet par la ministre de l’Environnement,Catherine McKenna.

Même si Mme McKenna a récemment annoncé qu’elle ne se représentera pas aux prochaines élections, le bloquiste surveillera la continuité du dossier, dit-il.

«J’ai confiance que le projet ira de l’avant. Si jamais on va en campagne électorale cet été, on va s’assurer que le processus continue son chemin et qu’on puisse réaliser ces travaux-là dans le délai le plus court possible», rassure le député de La Prairie.

Il espère également que la gestion de ce dossier servira d’exemples dans d’autres endroits à risques.

«On veut créer un modèle qu’on pourra aussi copier ailleurs dans la région», renchérit M. Therrien.

L’aide aux entreprises

Lorsqu’il a été élu, le député avait fait la promesse de donner aux entreprises l’accès à des informations sur les programmes pouvant les aider à réaliser des projets répondant aux besoins de la communauté.

Il se réjouit de l’avoir fait, notamment auprès des maires et des organismes, mentionne-t-il.

L’idée est de mettre la puce à l’oreille aux agents du milieu que des formes de financements au fédéral existent, soutient M. Therrien.

«À la seconde que nous vous présentons les options de financement, nous allons vous accompagner», affirme-t-il.

COVID-19

La dernière année parlementaire à la Chambre des communes n’a pas été de tout repos. Alain Therrien a notamment été atteint de la COVID-19 en novembre. Il a ressenti quelques symptômes, mais s’en est bien sorti, relate-t-il.

«J’ai eu une soirée difficile. J’ai fait de la fièvre et j’étais fatigué, mais par après c’était comme un petit rhume», explique-t-il.

Néanmoins, il était prêt à retourner travailler et débattre. Ne pas pouvoir retourner en chambre rapidement a été difficile pour lui, dit le député.

«J’aime toujours mieux être sur place, d’autant plus que je suis leader en chambre et qu’il y a des activités parlementaires à gérer», confie-t-il.