Annexe du terrain du Chum: Sainte-Catherine maintient sa position sur la consultation

le mercredi 23 décembre 2020

La Ville de Sainte-Catherine demeure d’avis qu’un futur projet de réaménagement de l’intersection route 132 et rue Saint-Pierre doit être évalué dans un contexte plus large, a-t-elle indiqué au Reflet, à la suite de la décision de la Ville de Saint-Constant d’entamer un processus d’annexion du site à son territoire.

L’administration rappelle qu’un comité formé de plusieurs intervenants est d’ailleurs chargé d’établir, en concertation, la planification du corridor structurant de la route 132. En plus de Sainte-Catherine, les Villes de Saint-Constant et Delson, le ministère des Transports du Québec, la Communauté métropolitaine de Montréal et l’opérateur exo y siègent.

La Ville de Sainte-Catherine s’est dit consciente, au même titre que ces organisations, que plusieurs artères sont problématiques dans leur forme actuelle. Elle est «tout aussi impatiente de les voir se corriger», a-t-elle affirmé.

«Toutefois, nous sommes d’avis qu’il est important de ne pas scinder ce projet structurant pour l’ensemble de nos communautés, a-t-elle nuancé, mais plutôt de maintenir l’ensemble du projet dans un tout afin d’assurer la cohésion de nos actions régionales».

Processus

Pour sa part, la Ville de Saint-Constant devra franchir plusieurs étapes avant de crier victoire, comme en fait foi le tableau de la démarche à suivre du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) que Saint-Constant a partagé au Reflet.

Dès l’adoption du règlement, la Ville de Sainte-Catherine devra prendre position, à savoir si elle approuve, refuse ou ne se prononce pas sur la demande de son homologue. Le conseil des maires de la MRC de Roussillon devra faire de même.

Puis, le règlement sera soumis à un registre lors duquel les résidents visés pourront voter en vue d’un scrutin référendaire.

Finalement, la direction régionale du MAMH se penchera sur la question et informera les deux Villes de sa décision. Dans certains cas, il est possible qu’elle ait recours à l’avis de la Commission municipale du Québec ou qu’elle consulte les résidents habiles à voter. Le ministère peut également apporter des changements à la demande d’annexion ou superviser des négociations entre les deux Villes à propos du partage du passif et de l’actif.