Asseoir un jeune enfant à l’avant d’une voiture : est-ce prudent?

le mercredi 20 avril 2022

En tant que parent, vous pourriez être tenté ou simplement contraint d’asseoir votre jeune enfant sur le siège avant de la voiture. Or, est-ce sécuritaire, ou même permis?

Bien que la législation à ce sujet puisse varier d’un endroit à l’autre, cette option est à éviter dans tous les cas, notamment en raison des ris­ques liés au coussin gonflable. En cas de collision frontale, le déploiement de ce dernier est en effet calculé pour retenir la tête et l’abdomen d’un adulte, alors que chez l’enfant, le point d’impact sera plus élevé et risquera de provoquer de sérieuses blessures à la tête ou au cou, sans parler de la puissance de déploiement qui n’est pas adaptée à la plus faible constitution des plus jeunes.

Afin de parer à ce risque, de nombreux véhicules sont maintenant équipés d’un mécanisme qui désactive momentanément le coussin gonflable du côté passager dès qu’un enfant s’y installe. À défaut de disposer d’un tel système, le parent qui est dans la nécessité d’asseoir un enfant à l’avant doit reculer le siège au maximum pour l’éloigner de la zone de déploiement et pourrait envisager en dernier recours la désactivation permanente du coussin.

En toutes circonstances, gardez à l’esprit que la banquette arrière demeure — de loin! — l’endroit le plus sécuritaire pour votre enfant.

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Ce que dit la loi au Québec

Le Code de la sécurité routière ne comporte aucun article interdisant d’asseoir un enfant à l’avant d’un véhicule. Toutefois, la Société de l’assurance automobile du Québec recommande fortement d’installer tout enfant de 12 ans et moins sur la banquette arrière.

Source : Textuel