Les demandes de soutien et d’informations ont bondi de 22 % chez Autisme Montérégie au courant de la dernière année. Des questions tous azimuts de membres, autiste ou non. Si bien que l’organisme continue de développer de nouveaux groupes de soutien et des ateliers pour accompagner la population.
«C’est très facile de mal interpréter les actions des personnes autistes, prévient Nathalie Sapina, directrice générale d’Autisme Montérégie. Il y a un manque de connaissance sur le sujet. C’est ici qu’on intervient avec nos différents services.»
L’équipe est continuellement à l’écoute de ses quelque 670 membres, un chiffre en augmentation. Des membres qui sont adultes autistes, parents, intervenants ou issus de la famille élargie. L’an dernier, 1185 interventions de soutien et d’information ont été effectuées.
Du soutien pour les conjoints
Parmi les nouveautés mises de l’avant cet automne, il y a le groupe de soutien pour conjoint. «Il s’agit d’un besoin qui a été nommé plus qu’une fois, explique Mme Sapina. Ce que l’on veut, c’est contribuer à l’amélioration de la vie de la personne autiste et de ses proches. Il y a toujours des enjeux dans une vie de couple. Mais avec une personne autiste, ça peut amener une incompréhension.»
Le contenu, développé par Isabelle Amyot, va amener les participants à discuter autour des thèmes de la communication, de l’intimité ou du partage des tâches. Ce sera l’occasion d’échanger sur leur vécu et de partager des trucs.
«Les défis sont les mêmes que tout autre couple, avance la directrice générale d’Autisme Montérégie. Mais avec une personne autiste, c’est important d’avoir la compréhension de ce qui est sous-jacent. »
Des outils seront remis aux participants afin de mettre en application les enseignements véhiculés avec le groupe.
De nombreux partenariats
Autisme Montérégie dessert un très grand territoire. Différents partenariats et stratégies ont été développés pour rejoindre les quatre coins du territoire. Des ateliers sont parfois livrés de façon virtuelle.
Avec les Aidants naturels du Haut-Saint-Laurent, un atelier a été créé pour les parents essoufflés. L’épuisement est un sentiment grandement ressenti par les membres. «Il y a un sentiment de culpabilité, une perte d’énergie et une méconnaissance des ressources offerts, affirme Mme Sapina. C’est important de trouver un équilibre.»
D’autres échanges ont été possibles avec des Centres en petite enfance, des écoles ainsi que des Maisons de jeunes, ce qui a permis de procéder à des activités de sensibilisation auprès d’une population plus jeune.
La programmation complète peut être consultée en ligne.