Père de la regrettée Valérie Fournel, Christian Fournel propose des mesures pour accroître la sécurité au barrage qui présente un piège fatal à Châteauguay.
Le Candiacois souhaite d’abord qu’une nouvelle plaque honorant la mémoire de six adolescents qui y ont perdu la vie soit installée sur le site. Une première version intégrée au parc Valérie Fournel lors de sa création a disparu en 2005 et n’a pas été remplacée.
« Je recommanderais fortement de remettre une plaque commémorative avec le nom et l’année de décès de ces 6 jeunes afin de dissuader les téméraires qui voudraient traverser la digue », fait-il part.
La plaque était fixée sur une pierre dans le parc Valérie Fournel.
Poser sur le site un panneau expliquant le danger que recèle le barrage serait « très, très bon », selon lui. Mais il faudrait aussi une image qui montre le phénomène, estime M. Fournel.
« C’est beau de l’écrire mais, parfois, quand on ne le voit pas, on ne le croit pas », dit-il.
Il explique que le rapport du coroner sur le décès de Valérie contient une image montrant le barrage de haut.
« On voit clairement le siphon quand on est en hauteur. C’est peut-être possible de prendre une photo avec un drone et de la placer dans le parc », suggère Christian Fournel.
Valérie Fournel (Photo gracieuseté)
Dans son coeur
Ça a fait 21 ans le 11 juin 2020 que sa fille est décédée.
« La tristesse est toujours là le 11 juin. C’est comme un monstre caché », confie Christian Fournel. Mais il est désormais serein.
En 2011, il a déménagé à Candiac.
« Pour moi, c’était comme un dernier chapitre. Je fermais le livre de ça après 12 ans, dit-il. Maintenant quand je parle de Valérie, c’est de la joie, du bonheur, dit Christian Fournel. Elle est dans mon cœur. Elle est avec moi. Elle me suit partout. »
Le barrage dangereuxr
Le phénomène d’aspiration vu des airs.