Bâtiment vulnérable : l’école Saint-François-Xavier partiellement fermée

le lundi 1 mai 2023

Environ 325 des 475 élèves qui fréquentent l’école secondaire Saint-François-Xavier à La Prairie devront terminer leur année scolaire à l’école de la Magdeleine pour des raisons de sécurité, confirme au Reflet le Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries (CSSGDS), le 1er mai.

Des analyses effectuées le 27 avril ont permis de détecter des vulnérabilités dans le béton du bâtiment central datant de 1950, explique Kathlyn Morel, directrice générale du CSSDGS. Cette partie de l’établissement est vétuste et requiert de l’entretien et une surveillance régulière. Le Centre de services scolaire est au courant de son état et demande depuis 2021 au ministère de l’Éducation qu’il soit carrément démoli, puis reconstruit. 

«Les experts qui réalisent les tests les exécutent selon les plus hautes normes de sécurité. Présentement, s’il y avait un séisme à La Prairie, la structure centrale ne tiendrait pas. Ça ne veut pas dire que l’école va s’effondrer demain matin», nuance Mme Morel. 

Les sections récentes de l’établissement qui comprennent notamment le gymnase et les classes modulaires ne sont pas touchées. La relocalisation des élèves de première secondaire n’est donc pas nécessaire. Seuls les élèves de deuxième et de troisième secondaire sont affectés, détaille-t-elle.

La direction fera tout en son pouvoir pour que les élèves inscrits à des profils d’études ne soient pas pénalisés et pour que les activités sociales de fin d’année, entre autres, se tiennent comme prévu, promet Mme Morel.

La Magdeleine adaptée

D’ici le transfert des jeunes prévu le mardi 9 mai, les cours se dérouleront virtuellement dès demain et ce, jusqu’à vendredi. Une journée pédagogique a été décrétée aujourd’hui, puis lundi prochain, pour permettre aux enseignants de planifier leurs cours autrement. 

Mme Morel ne cache pas que l’école secondaire de la Magdeleine est déjà en surcapacité. L’arrivée de 325 élèves constitue un casse-tête logistique. 

«Chaque période et chaque local seront optimisés. Ici et là, certains locaux ne sont pas toujours occupés à 100% durant toute la journée. L’école sera resserrée», fait-elle savoir. 

Les ingénieurs réaliseront de nouvelles analyses au cours des trois prochaines semaines afin de déterminer si des ajustements peuvent être faits pour solidifier la structure avant la rentrée à l’automne. 

Trois autres écoles à reconstruire

Le CSSDGS espère également pouvoir travailler avec le ministère de l’Éducation sur sa demande de démolition et de reconstruction. Des requêtes semblables ont également été envoyées pour les écoles primaires Saint-Jean à Sainte-Catherine, Saint-Marc à Candiac et Saint-Jean-Baptiste à Châteauguay. 

«Leur degré de vétusté est élevé, ce qui signifie qu’il nous coûte plus cher présentement de les entretenir que d’en construire des nouvelles», observe Mme Morel.