Bilan de fin d’année

le mercredi 4 janvier 2017

Voici le billet du 4 janvier 2017 d’Hélène Gingras.

Comment s’est passée l’année 2016 pour vous?

@R:Selon un sondage effectué par je ne sais qui, cette année a été qualifiée d’«horrible» pour près d’un Québécois sur cinq. À première vue, je vous dirais que je suis du lot. Vivement qu’on ait tourné la page!

Sans revenir sur tout ce que je vous ai déjà raconté, il s’est passé beaucoup de choses moins intéressantes dans ma vie personnelle. Et celle de mon entourage.

Des coups durs. Pour ne pas dire des claques en plein visage. Arrivées soudainement. Sans avertissement. En provenance de nulle part. Qui balaient tout sur leur passage pendant quelques instants. Ou des jours entiers. Qui, dans certains cas, font encore mal.

Mon amie a perdu sa mère. Brutalement. Chantal, qui se faisait un plaisir de prendre sa retraite avec sa chienne d’à peine 3 ans a dû la faire euthanasier. Atteinte d’une maladie presque inconnue. Alors que, dans l’ordre normal des choses, c’est ma chatte diagnostiquée d’un cancer qui aurait dû y passer. Tant elle était malade cet été. Deux de mes collègues de travail ont su que les jours d’une proche sont comptés. Philippe que je connais par une personne interposée a perdu un œil. Ça m’a affecté pour lui et son conjoint. Mes parents ont eu un accident de voiture.

Vous voulez que je continue? 

J’avais donc hâte de changer de calendrier. Parce que ces événements font ombrage aux joies que j’ai pu vivre en 2016. À première vue seulement.

Parce que tout n’est pas aussi noir qu’il y paraît. Il est ressorti plein de positif de certains événements difficiles qui m’ont touchée. Je suis encore plus sensible à ce qui arrive aux autres. Plus disponible aussi. Je profite au quotidien de la chance que j’aie que ma chatte soit encore en vie. Qui semble en plus en rémission. Puis de mes parents aussi. Parce qu’ils se sont sortis sans trop de mal de leur accident. Qu’ils sont encore en assez bonne santé somme toute.

Les suites de cet événement m’ont d’ailleurs même permis de devenir une meilleure personne. Et de tisser des liens encore plus forts avec eux et mes deux sœurs. À force de se soutenir. De se serrer les coudes.

Une année à oublier 2016? Je n’en suis pas si certaine. Puisque c’est dans les épreuves qu’on grandit.