Avez-vous déjà fait l’épicerie pour quelqu’un d’autre?
Je vous épargne les détails, mais je suis allée à l’épicerie pour ma mère l’autre jour. J’ai eu des relents de la pandémie, quand on leur déconseillait de sortir de la maison pour éviter qu’ils attrapent le coronavirus. Ça fait un bail; on n’utilise déjà pratiquement plus ce mot désormais.
Ma mère m’avait dressé une liste d’une dizaine d’articles. Que j’ai pris soin de lire avant de partir faire ses courses. Par chance parce que j’aurais rapporté je-ne-sais-quoi au lieu d’un concombre tellement elle l’avait mal écrit!
«La distance à parcourir pour atteindre la première épicerie ouverte est inversement proportionnelle à la quantité de nourriture restante dans le frigo.»
-Pierre-Yves Terallom
C’est donc avec confiance que je suis rentrée à l’épicerie. Ça allait être simple. A walk in the park (une marche dans le parc), comme le veut une expression anglophone. Pourtant, ça n’a pas été tout à fait le cas. Plus je remplissais mon panier, plus je déchantais.
Trois bananes, quatre grosses oranges et autant de poires; j’ai stoppé net au rayon des fruits et légumes. Comment ma mère aime-t-elle ses bananes? Très mûres ou vertes? Idem pour les poires; comment les mangent-elles? Je prenais les fruits dans mes mains et j’hésitais.
Nouveau casse-tête devant la section réfrigérée des fromages. Sur la liste, elle avait indiqué du fromage en tranches. Soit. J’ai vite réalisé qu’il y a plusieurs sortes, alors que j’achète toujours le même sans trop réfléchir.
Côté soupes aux tomates en conserve, saviez-vous qu’on trouve aussi plus d’une marque et différents formats? Encore là, j’avais l’air de quelqu’un qui n’a jamais fait l’épicerie pour demeurer aussi longtemps devant l’étalage, bouche-bée.
La bonne nouvelle ici, c’est que contrairement au début de la pandémie, les tablettes sont pleinement garnies. Avec du choix à l’infini!
J’ai déjà entendu qu’une épicerie pouvait offrir plus de 40 000 produits différents. Il y a de quoi y passer la journée!
