Blessée en glissant sur la pente de Candiac

le mardi 24 janvier 2023

Une femme de 33 ans s’est fracturée le dos alors qu’elle glissait avec sa famille à la pente Grizzly, au parc de Cherbourg à Candiac, le 15 janvier. Elle se serait cognée sur un tuyau au bas de la montagne. 

La Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie confirme avoir été appelée sur les lieux. 

«Après avoir effectué un saut en toboggan, une dame d’une trentaine d’années a atterri sur le sol glacé. Elle présentait une douleur dorsale et était toujours au sol à notre arrivée», fait savoir Renaud Pilon, relationniste.
Il indique qu’elle a été immobilisée et déplacée jusqu’à l’ambulance, avant d’être transportée à l’hôpital dans un état stable. Elle présentait «une dorsalgie importante». 

La sœur de la femme, qui préfère ne pas être nommée, raconte au Reflet qu’elle serait en fait tombée directement sur un tuyau, qui n’était pas visible, mais qui ressortait de la surface enneigée.

Elle a subi une fracture de la vertèbre L3. 

«Heureusement, elle peut encore marcher», précise celle qui a été témoin de l’événement. 

«Il est important d’attendre l’ouverture officielle de la pente pour y glisser de façon sécuritaire.»
-Jacinthe Lauzon, directrice des communications à Candiac

Pente fermée

Jacinthe Lauzon, directrice des communications à Candiac, dit que la Ville a été mise au courant de l’incident la journée même. 

«Des vérifications ont immédiatement été faites», assure-t-elle en précisant qu’il s’agissait effectivement d’un tuyau de drainage qui se retrouve à découvert lorsque la neige fond.

Toutefois, elle précise que la pente à glisser n’était pas officiellement ouverte cette journée-là. 

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(Photo gracieuseté – Ville de Candiac)

«Comme chaque année, celle-ci ouvre uniquement une fois que les canons auront terminé l’enneigement et que les corridors de sécurité seront formés avec une importante épaisseur de neige compactée», rappelle-t-elle. 

Plusieurs jours consécutifs de froid sont nécessaires afin que la Municipalité enneige adéquatement l’endroit. 

«L’opération s’échelonne sur quelques jours. Une première bordée de neige n’arrivera jamais à égaler le travail d’un canon», détaille Mme Lauzon. 

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L’endroit où la femme est tombée. (Photo gracieuseté)

En date du 24 janvier, la pente est toujours fermée, peut-on constater sur le site Web de la Ville. Les citoyens sont invités à consulter ce dernier pour s’assurer de l’état de la pente avant de s’y rendre.

«De plus, sur le site, un affichage permanent expliquant les règles générales et le code de conduite indique que l’ouverture est conditionnelle au climat et à la qualité de la surface et que pour connaître l’état de la pente à glisser», soutient Mme Lauzon.

De son côté, la sœur de la femme blessée affirme n’avoir vu aucune indication voulant que l’endroit soit fermé ou de barrière pour empêcher les amateurs de glisse d’accéder à l’installation.  

Elle dit avoir contacté la police, puisqu’elle considère qu’il s’agit de négligence. 

La Régie intermunicipale de police Roussillon a bel et bien été appelée sur les lieux. En fin de journée au lendemain de l’accident, aucune plainte n’avait été enregistrée. 

Même son de cloche du côté de la Ville. 

«Candiac n’a reçu aucun avis de réclamation à ce sujet», fait savoir Mme Lauzon. 
Le cas échéant, elle précise que «toute réclamation déposée nécessite une analyse approfondie de la situation. Nombreux sont les facteurs à prendre en considération, incluant les circonstances».

D’ordre général, si un citoyen a gain de cause, la nature de la réclamation est monétaire et vise à compenser des dommages subis.