Campagne en faveur d’une mère atteinte d’un cancer

le mercredi 22 juin 2022

Une campagne de sociofinancement sur la plateforme GoFundMe a été entreprise pour soutenir Myriam Dubuc-Boivin, 31 ans, qui a un cancer du sein triple négatif de stade 4.

Collègue de travail de sa mère, c’est Annie Poliquin qui a eu l’initiative en mai. À ce jour, 22 000$ ont été amassés sur un objectif de 30 000$. L’argent récolté servira notamment à couvrir les frais supplémentaires de Mme Dubuc-Boivin comme les déplacements, l’essence et le stationnement pour ses rendez-vous médicaux, mais aussi pour compenser ses heures de travail manquées.

Son combat

«Myriam a un fils de 12 ans, Anthony. J’aimerais lui enlever un peu du stress. Les dons l’aideront à gérer les contraintes financières, alors qu’elle doit faire face à sa nouvelle réalité», indique Mme Poliquin.

Mme Dubuc-Boivin combat un cancer du sein avancé de type triple négatif, une forme agressive qui rend certains traitements médicamenteux inefficaces. Comme elle a déjà des métastases et que des ganglions sont touchés, une intervention chirurgicale n’est plus envisagée à ce stade. Les médecins lui ont donné environ un an à vivre.

Mais tout espoir n’est pas écarté. La mère de famille de Saint-Constant a débuté un traitement le 3 juin, une combinaison d’immunothérapie et de chimiothérapie ciblée, dans le cadre d’un protocole de recherche du Centre Universitaire de Santé McGill (CSUM) pour lequel elle a été admise.

Une sportive dans l’âme

Mme Dubuc-Boivin pratique régulièrement le crossfit, sa passion, au Club le Vestiaire 132 à Sainte-Catherine. L’équipe du gym et les membres lui ont réservé une surprise en récoltant 4 056$ avec la vente de 312 tee-shirts de couleur avec imprimé dessus F*CK CANCER. Lors de ses traitements, elle se présente désormais avec le fameux chandail et son bouclier de Captain America.

«Chris Evans de mon cœur», écrit-elle sur les réseaux sociaux à propos de l’acteur qui a personnifié ce héros.

Fin mai, elle soulevait encore une barre d’haltérophilie de 140 livres.

«Elle était déjà souriante, gentille et très sportive», se souvient Frédérique Dubeau, qui l’a côtoyée à l’école secondaire de la Magdeleine à La Prairie.

Pour accéder à la campagne de sociofinancement, il faut cliquer ici.