Candiac encourage ses industries à planter des arbres

le mercredi 21 septembre 2022

La Ville de Candiac a implanté en juin un programme d’aide financière favorisant le verdissement de son secteur industriel. Il s’agit d’un «encouragement aux industries pour qu’elles joignent l’effort collectif d’adaptation aux changements climatiques», explique la Municipalité.

La Ville indique avoir offert une rencontre d’information aux entreprises du secteur pour présenter les détails du programme.

«À notre grand bonheur, une douzaine d’entreprises ont démontré leur intérêt et participé à la rencontre, fait savoir au Journal Anna-Claude Poulin, conseillère en communication à la Ville de Candiac. Nous avons reçu plusieurs questionnements et demandes de précisions des entreprises depuis.»

Pour l’instant, Candiac affirme ne pas avoir reçu de demande de subvention officielle encore, mais rappelle que le programme s’étire jusqu’en novembre 2023.

«Ce qui laisse le temps aux entreprises de bien planifier leurs travaux d’aménagement», ajoute-t-elle.

Pour être admissible, les travaux doivent notamment prévoir la plantation d’arbres, coûte entre 4 000$ et 10 000$, en plus d’être réalisés avant le 31 octobre 2023. En échange, la Ville s’engage à rembourser «75% des coûts en honoraires professionnels pour la préparation des travaux et 60% du coût des travaux admissibles». L’enveloppe totale accordée à ce programme est de 25 000$.

Cette annonce s’inscrit dans le projet «Mobilisation pour optimiser la diversité fonctionnelle de la forêt urbaine de Candiac dans une optique d’adaptation aux changements climatiques», en collaboration avec Nature-Action Québec.

Au budget accordé par la Ville, s’ajoute, l’accompagnement de Nature-Action Québec pour verdir le terrain des industries.

«L’organisme travaille actuellement avec trois entreprises et vise à en recruter deux autres», informe-t-elle.

Tour de table

Le Reflet a tenté de sonder des entreprises du quartier industriel pour connaître leurs intentions face au projet, sans succès.

Pharmascience a répondu qu’elle ne participait pas au projet. Elle ne s’est pas avancée quant à ses intentions.

Ruetgers Polymères, Fenplast et HGrégoire qui gère le Toyota Candiac n’ont pas répondu aux courriels du Journal.