La Ville de Candiac a reçu 1,4 M $ du CIT Le Richelain, puisqu’elle a payé plus que prévu pour l’exploitation du train de banlieue au cours des dernières années.
L’organisme de transport en commun a effectué ce réajustement en fonction de l’achalandage de la gare de Candiac depuis les six dernières années. La Ville de Candiac consacre normalement environ 700 000$ dans son budget annuel à cet effet.
«La portion du montant du train de banlieue [dans le budget] est estimée selon l’achalandage et est ajustée avec le réel par le financement métropolitain qui rembourse le CIT», explique Jacinthe Lauzon, directrice des communications à la Ville de Candiac.
Achalandage
Gestrans, l’organisme qui gère notamment le CIT Le Richelain, confirme que les Villes payent en début d’exercice chaque année et que le montant est réajusté par la suite.
Selon des données fournies par l’Agence métropolitaine de transport, le taux d’achalandage à la gare de Candiac est passé de 672 900 usagers en 2010 à 1 093 100 en 2015. L’achalandage prévu était donc plus élevé que la réalité, confirme Gestrans.
Le maire de Candiac, Normand Dyotte, a annoncé que le montant de 1,4 M $ sera consacré à des projets de transport collectif, dont l’augmentation de fréquence des autobus locaux et la mise en place d’un taxi-bus reliant le stationnement incitatif Montcalm au Carrefour Candiac en 2017.
De leur côté, les Villes de La Prairie et Saint-Philippe recevront respectivement 500 000$ et 100 000$ en raison de ce réajustement. Des citoyens de ces deux municipalités sont des usagers de la gare de Candiac.
