D’ici 2024, la Ville de Candiac prévoit planter près de 2 000 arbres issus de 32 espèces différentes pour remplacer les frênes malades abattus par centaine depuis 2020 sur son territoire.
Un montant de 2,2 M$ est prévu au Programme triennal d’immobilisation adopté en début d’année pour couvrir les dépenses liées à l’abattage des derniers frênes infectés par l’agrile, leur essouchage, puis la plantation des nouveaux arbres.
Les 550 premiers arbres de cette nouvelle corvée de plantation seront mis en terre à compter de cet automne sur les avenues d’Anjou et d’Hochelaga, les places Grieg, Graham et de Chambord, les rues de Cherboug et Delacroix, ainsi que les boulevards Jean-Leman et Montcalm Sud, informe la Ville.
Celle-ci affirme avoir effectué une analyse «rigoureuse» comprenant les contraintes aériennes et souterraines des sites de plantation, les caractéristiques des essences, la diversité existante ainsi que la performance et la capacité d’adaptation des arbres.
Ainsi, 60% des futures plantations sont cotées «très performantes» en milieu urbain, 25% sont qualifiées de «performantes» et 15% sont jugées «risquées».
Les premières possèdent une «bonne à très bonne tolérance générale aux conditions urbaines, à la sécheresse e aux sols perturbés, précise la Ville au Journal. Elles ont une reprise ou plantation facile, une grande vitesse de croissance en général ainsi qu’une rusticité établie».
Les deuxièmes ont une «bonne à moyenne tolérance aux conditions urbaines, une reprise ou plantation facile, une croissance généralement un peu plus lente et rusticité établie».
Les troisièmes sont constituées d’essences «moins bien documentées ou testées dans la région métropolitaine, se retrouvant pour la plupart à la limite nordique de leur zone de rusticité, ont une reprise ou plantation un peu plus difficile, une vitesse de croissance variée, ainsi que des caractéristiques et une apparence souvent plus spectaculaires». Le Tulipier de Virginie, le Virgilier à bois jaune, le Charme de Caroline et le Marronnier rouge en font partie.
«Cette grande diversification à l’échelle du territoire réduira la vulnérabilité des arbres face aux maladies et aux insectes ravageurs, tels que l’agrile du frêne et permettra une meilleure résilience», croit la municipalité.
«Le patrimoine arboricole occupant une grande importance à Candiac, les citoyens peuvent être assurés que la Ville continuera ses efforts au cours des prochaines années pour accroître le capital naturel et préserver sa forêt urbaine en santé.»
– Ville de Candiac
Transformation
Les opérations d’abattage ont transformé de manière draconienne certains paysages de Candiac, dont le parc André-J.-Côté. À ce sujet, la Ville répond que «ces travaux ont eu lieu dans le but d’assurer la sécurité des usagers des espaces publics, et ce, en raison de l’avancement de l’infestation ainsi que de l’important degré de dégradation des frênes».
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