L’initiative de la boutique Elfic Tattoo à La Prairie d’organiser, le 17 février, une journée de tatouage au profit de Caroline Auger cette maman atteinte d’un cancer très agressif, qui remue ciel et terre pour voir grandir son fils Lukas a profondément touché cette dernière.
Voici la réaction de Caroline Auger sur Facebook :
Des tattoos pour m’aider, c’est une idée à laquelle je n’aurais jamais pensé.
Une idée merveilleuse qui montre qu’une inconnue compte aux yeux de plusieurs.
Une inconnue. Ça me donne des frissons de dire que je ne suis rien dans la vie de ces gens. Je suis personne pour eux. Et pourtant.
Ils ont gravé à jamais mon histoire sur une partie de leur corps.
Mon fils et moi sommes avec eux 24h sur 24, pour le reste de leurs vies.
Je n’ai pas de mots face à ce geste.
De l’encre pour partager mon histoire, j’y croyais. Je n’aurais toutefois jamais pensé que l’encre m’aurait aidé autrement que sur papier.
Vous me prouvez une fois de plus qu’il y a 1001 façons d’aider. Qu’on ne s’arrête pas à la pensée rationnelle.
Qu’on peut aider, qui qu’on soit, quoi qu’on aime, et de toutes les manières.
2 500 $ ont été amassé pour la cause grâce à Elfic Tattoo & Piercing, leur propriétaire, employés & courageux donateurs !
Un tattoo est pour la vie.
Mais cette fois, c’est pour la vie qu’est le tattoo.
«Avec beaucoup d’amour, juste pour toi Caroline Auger et ta famille!» a témoigné de son côté, Denny-Anne Bourgeois, organisatrice de l’activité, en annonçant le résultat de la journée spéciale sur le compte Facebook de la boutique. «Merci, merci énormément à tous ceux qui ont participé, vous êtes toutes des personnes avec un grand coeur en or! » a-t-elle exprimé.
Atteinte d’un cancer incurable, Caroline Auger a lancé un appel à tous dans l’espoir de bénéficier d’un traitement d’immunothérapie à Boston, estimé à 175 000 $. Son histoire racontée dans plusieurs médias a suscité un immense élan de générosité. L’objectif de sa campagne lancée sur GoFundme a été dépassé. Ce qui a changé la donne. Caroline Auger est finalement traitée au Québec.
