Sept des 12 écoles secondaires du Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries (CSSDGS) permettent à des élèves de confession musulmane de se recueillir pour prier, a-t-on confirmé au Reflet, le 11 avril. Le CSSDGS n’a cependant pas voulu dire lesquelles.
Cette information a été révélée en premier par la journaliste Valérie Lebeuf de Cogeco Nouvelles qui avait d’abord levé le voile sur une situation semblable dans deux écoles secondaires de Laval.
Questionné par Le Reflet, le CSSDGS a précisé qu’il n’y a pas de locaux à proprement dit réservés pour des élèves de confession musulmane «ni pour d’autres confessions». Néanmoins, selon les demandes des élèves, ces écoles secondaires leur permettent de se recueillir dans des salles disponibles «pour répondre aux besoins de recueillement identifiés».
«Lorsque les locaux qui sont disponibles sont utilisés par des élèves, il n’y a pas d’aménagement, pas plus qu’il n’y a d’animation spirituelle», a affirmé Hélène Dumais, directrice adjointe du Service des communications du CSSGDS. Ce dernier n’a pas voulu non plus dire depuis combien de temps ces demandes sont acceptées par la direction.
Depuis la diffusion du premier reportage à ce sujet la semaine dernière, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a martelé que les écoles ne sont pas des lieux de prière, «puisqu’elles sont laïques et qu’elles doivent le rester».
Il a prévu envoyer une directive aux centres de services scolaires pour interdire cette pratique. Dès que le CSSDGS la recevra, il la respectera, a-t-il affirmé au Journal.
