En cette période de la Saint-Valentin, il importe de rappeler que l’amour peut parfois faire place au cauchemar dans le cas d’arnaques amoureuses, rappelle le CAAPA (Centre d’aide et d’accompagnement en défense de droits aux personnes aînées et leurs proches).
La fraude amoureuse, aussi appelée fraude sentimentale ou arnaque amoureuse, est un stratagème où un fraudeur, entre en contact avec une personne dans le but d’en faire sa victime.
Sur les médias sociaux ou les sites de rencontres, il envoie une demande d’amitié à une personne puis en la séduisant par des flatteries et des compliments, il crée une relation virtuelle dans le but de lui soutirer de l’argent.
Avec le temps, le fraudeur dévoile son amour et le lien de confiance s’installe chez la victime. Quand la relation est ancrée, l’arnaqueur prétexte différents problèmes financiers pour amener la victime à lui envoyer des fonds.
Selon le Centre anti-fraude du Canada, en 2020, il y a eu 620 victimes pour 18,5 M$ volés et moins de 5 % des gens signaleraient la fraude, sous toutes ses formes.
Selon un sondage de l’Ordre des psychologues et de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec, 66 % des victimes sont des femmes, 89,8 % des victimes sont contactées sur Facebook ou sur un site de rencontres, 28 % des victimes ont des idées suicidaires, 54 % tombent en dépression et 52 % développent des troubles anxieux.
Le CAAPA recommande donc faire preuve de prudence sur les réseaux sociaux et les sites de rencontres, de jamais envoyer d’argent à un ou une « ami(e) virtuel(le) ».
«Le fraudeur vous demandera de l’aider financièrement pour une situation d’urgence, MAIS NE CÉDEZ À LA PRESSION. »
