Le Sommet du leadership au féminin présenté par l’entreprise de Saint-Constant Complexe X a accueilli trois personnalités de renom, le 26 avril, au Club Dix30 à Brossard. Chantal Lacroix, Chantal Machabée et Danièle Henkel se sont livrées à coeur ouvert devant un public formé de plus de 250 personnes. Certains de leurs propos ont résonné auprès des participantes. En voici quelques-uns.
Toute épreuve, aussi difficile soit-elle, n’est pas destinée à nous briser, mais à nous rendre plus forts. – Chantal Lacroix
Ce qui est le plus difficile, ce n’est pas le changement lui-même, c’est la résistance au changement. C’est valable dans toutes les sphères de notre vie parce que tout changement demande de sortir de sa zone de confort. Pourtant, c’est en sortant de sa zone de confort qu’on grandit. – Chantal Lacroix
Prenez votre main gauche, puis votre main droite et présentez-vous. Vous avez entre vos mains la seule personne avec qui vous allez être pour le restant de votre vie. Est-ce que c’est une bonne nouvelle? C’est à vous de me le dire! Alors, on a tout intérêt à se parler comme si on parlait à sa meilleure amie. – Chantal Lacroix
Nous enseignons souvent aux autres ce que nous avons besoin d’apprendre nous-mêmes. -Chantal Lacroix
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La conférencière Chantal Lacroix et l’organisatrice de l’événement, Julie Dupuis. (Photo Gracieuseté — Rémy Boily)
Rien ne me prédestinait à être journaliste sportive. Mon père détestait le sport, ma mère n’y connaissait rien et ma soeur ne fait toujours pas la différence entre le football et le baseball aujourd’hui. Un jour, je regarde une partie de hockey à la télévision avec mes cousins et je vois ce joueur à la crinière blonde qui marque. J’ai eu un coup de foudre sportif. C’était Guy Lafleur. – Chantal Machabée
Deux médias cherchaient des journalistes sportifs. J’ai envoyé mon CV et sur plus de 400 reçus, j’ai été parmi les 10 candidats retenus. J’étais évidemment la seule femme. Et j’ai été la seule personne à me faire demander de réussir un test de connaissances sportives. […] J’ai obtenu l’emploi. – Chantal Machabée
J’ai réfléchi pendant cinq semaines avant d’accepter le poste avec les Canadiens de Montréal. J’ai appelé France Margaret et Geoff Molson et je leur ai dit que ce serait un privilège et un honneur de faire partie de l’équipe de Guy Lafleur. J’adore cet emploi comme une folle. C’est intense, c’est du 16-17 heures par jour. – Chantale Machabée
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Chantal Machabée (Photo Gracieuseté – Rémy Boily)
Quand vous ressentirez le syndrôme de l’imposteur, rappelez-vous du moment où on vous a dit: Félicitations, vous avez été choisi. Cette entreprise avec tout son savoir vous a dit que vous étiez l’unique personne pour ce poste et vous, en retour, vous osez douter? Vous me niaisez ou quoi? – Danièle Henkel
Est-ce qu’on la veut facile la vie? Absolument! Mais il y a l’autre qui me dit: Non! Tu vas devoir apprendre ma chère Danièle. Et pour apprendre, tu vas devoir te casser la gueule. Est-ce que je me suis cassé la gueule? Ah! Une multitude de fois, j’aurais pu me refaire toutes les dents! – Danièle Henkel
On se fait souvent dire que nous, les femmes, sommes émotives et sensibles, que nous prenons nos décisions avec notre coeur. Pourtant, qui parmi vous sont entrepreneures? Professionnelles? Ont de grandes responsabilités? C’est comme si on ne pouvait pas être mère, amie, soeur et, en même temps, professionnelle, entrepreneure ou faire des choix de carrière. – Danièle Henkel
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Danièle Henkel (Photo Gracieuseté – Rémy Boily)
