Chantal Lippé a la passion de montrer la boxe aux jeunes

le mardi 23 mai 2017

Derrière les petits champions de boxe du Gladiateur gym à La Prairie se trouve l’entraîneuse Chantal Lippé, qui leur enseigne depuis une dizaine d’années.

Selon André Blais, propriétaire du gym et conjoint de Mme Lippé, «elle leur montre bien la base et les développe pour qu’ils deviennent des champions».  

Mme Lippé soutient montrer dès le départ la bonne technique et s’assure que ses élèves l’appliquent à la perfection.

«Je suis sévère et les encadre bien, mais je suis très maternelle. Je suis un peu mère poule. Ce sont mes boxeurs, ne leur faites pas mal!», blague-t-elle.

Le plaisir prime lors des entraînements qui se font graduellement tout en s’amusant, assure-t-elle. Après trois mois, ils sont capables de faire trois rounds de chacune des techniques d’entraînement.

L’entraîneuse a choisi les plus jeunes parce qu’ils débutent, mais aussi pour la facilité à leur apprendre les techniques de boxe.

«C’est toujours le fun avec eux. Quoi que tu leur fasses faire, ce n’est pas une corvée pour eux», dit-elle.

Championnat

Mme Lippé aime les voir progresser. «Chaque fois qu’un jeune monte sur le ring, c’est une grande fierté pour moi. S’il gagne un championnat, c’est l’apothéose», soutient-elle.

Comme elle est aussi coiffeuse, elle ne peut pas toujours accompagner ses protégés lors des compétitions. Lorsqu’elle ne peut être présente, l’entraîneuse s’informe régulièrement des résultats et de l’état mental et physique de ses boxeurs.

Elle est consciente que tous ne se rendront pas à des niveaux supérieurs. Par contre, ce ne sont pas nécessairement ceux qui ont un talent naturel qui poursuivent.

«On le voit tout de suite lorsqu’un jeune est doué. Mais ça ne veut pas dire qu’il va continuer. De ce que j’ai vu le plus souvent, c’est celui qui travaille plus fort qui va perdurer», mentionne-t-elle.

Pour elle, la boxe est un sport sécuritaire, surtout lorsqu’ils sont jeunes. «À cet âge, le transfert de poids n’est pas comme un adulte, les coups ne sont pas si forts. On leur apprend à esquiver les coups. Donc, ils n’en reçoivent pas tant que ça!» dit-elle.

Drôle et gentille

Parmi ses protégés, les jumeaux Ariane et Tristan Guilbault, 11 ans. Ils ont gagné leur combat lors des