Un chat aspergé au poivre de Cayenne

le mercredi 30 mai 2018

Une famille de la rue Marcille à Longueuil a eu une triste surprise, le 20 mai, lorsque leur chat de 16 ans Chatouillle est revenu à la maison complètement aspergé de poivre de Cayenne.
Céline Leduc s’est adressé au Courrier du Sud afin de dénoncer cet acte de violence qu’elle peine à comprendre.
Lorsque le chat est rentré à la maison, complètement trempé, la fille de Mme Leduc a remarqué que le félin avait aussi les yeux enflés et fermés.
«L’odeur du poivre était si forte qu’elle s’était imprégnée sur le corps de ma fille, mais aussi sur la main de mon conjoint, quand il avait frotté la tête de Chatouille, témoigne-t-elle. Il avait d’ailleurs ressenti l’effet immédiat du produit, de forts picotements, lorsqu’il avait effleuré ses doigts du bout de la langue.»
Des traces d’eau autour de la piscine font croire à la famille que Chatouille y est aussi tombé.
«Comment? Nous l’ignorons. Il s’y était retrouvé, car il titubait et avait du mal à voir; ou il y avait sauté tellement il était effrayé par ce qu’il avait subi; ou peut-être il a été jeté dans la piscine par son assaillant! Nous ne le saurons jamais.»
Chatouille s’en est malgré tout assez bien sorti. Mais même après l’avoir lavé au savon doux, la famille pouvait toujours ressentir des picotements au contact de l’animal.
Mme Leduc décrit son chat comme un félin sociable et docile, qui se laissait flatter, qui jouait avec les enfants du quartier et les accompagnait à l’arrêt d’autobus scolaire.
«Qui a osé s’attaquer à un animal inoffensif?, s’interroge-t-elle Une personne du quartier qui n’aime pas les chats, un passant ayant des troubles mentaux? Nous n’en avons aucune idée, mais Chatouille est désormais un chat traumatisé. Il a dormi trois jours de suite après l’agression et depuis, il ne quitte plus la maison.»
La famille avait collé des affiches sur des boîtes postales afin d’alerter les résidents du quartier. Elles ont été retirées quelques jours après.
La famille avait adopté Chatouille en 2002, après qu’il ait été abandonné. «Nous lui donnons beaucoup d’amour et il nous le rend si bien! En 16 ans, nous n’avions jamais craint pour sa vie. Aujourd’hui, nous avons peur!» (A.D.)