Chronique – Comment ça va ?

le vendredi 3 mars 2023
Par redactionrf@gravitemedia.com Voir les autres articles

Andrée-Anne Bouvette-Turcot entame une collaboration avec Gravité Média. Elle livrera une chronique mensuelle, qui sera publiée sur notre site Web. Voici sa première.

{{HTML|IMG|MEDIA|9969}}

(Photo gracieuseté)

Dre Andrée-Anne Bouvette-Turcot est détentrice d’un doctorat en psychologie et d’un post-doctorat en psychiatrie. Elle travaille aux Centres de la jeunesse et de la Famille Batshaw (DPJ anglophone) depuis 2018.  Durant ses études, elle a obtenu plusieurs prix et mentions. Elle a écrit ou co-écrit plus d’une trentaine d’articles et de rapports de recherche, sans compter ses nombreuses présentations et ses entrevues médiatiques en matière de santé mentale.

 

Le mois de février et le début du mois de mars peuvent présenter quelques défis pour le moral. D’une part, les vacances des Fêtes sont déjà loin derrière, l’hiver semble se prolonger et les effets du manque de lumière commencent à se faire ressentir. Que faire pour garder le moral ou, mieux encore, pour recharger ses batteries? 

Par Dre Andrée-Anne Bouvette-Turcot, PhD, psychologue

Penser à son hygiène de sommeil

Moins on a le moral et plus on est porté à varier nos horaires de sommeil (par exemple, en se couchant et en se levant plus tard). Pourtant, le manque de sommeil a un impact indéniable sur notre humeur. Aussi, on essaie de maintenir une routine la plus stable possible. On laisse tomber nos écrans (même nos cellulaires) une trentaine de minutes avant d’aller se coucher et on essaie de se détendre.

Maintenir une saine alimentation

On ne se prive pas et on ne se culpabilise pas. On écoute plutôt nos signaux de faim et de satiété. On prend le temps de déguster, sans faire autre chose en même temps et on mange ce que l’on aime.

Être bienveillant envers soi-même

Quand on trouve qu’on traîne de la patte et qu’on se sent insatisfait de nous-mêmes, on aurait parfois envie de se donner un grand coup de pied dans le derrière. Or, ça nous fait rarement du bien, n’est-ce pas? On essaie plutôt de faire le contraire et de s’accueillir avec bienveillance. Cela peut prendre la forme de gestes simples comme de prendre une (mini) pause pour prendre soin de soi (par exemple, s’appliquer une crème à mains qu’on aime, prendre un bain de mousse, allumer une chandelle pendant qu’on vaque à nos occupations, écouter de la musique qui nous fait du bien, etc.). On prend aussi le temps de reconnaître nos bons coups, aussi mineurs ou futiles nous semblent-ils. On pense à reconnaître et à respecter nos limites, même quand c’est difficile ou qu’on craint de déplaire. On s’envoie ainsi le message que nos besoins sont importants et qu’on en vaut la peine. 

Il est tellement important d’être indulgent envers soi-même. C’est toute notre vision des choses qui peut s’en trouver modifiée. Notre moral entre ainsi dans une spirale ascendante au lieu d’une spirale résolument orientée vers le bas. 

Revenir à la base

En somme, il est important de se reconnecter à l’essentiel. Que ce soit de recommencer à faire de l’exercice et/ou de s’assurer de sortir dehors pour s’exposer à la lumière du jour ou encore de s’assurer de se divertir et de rire, il incombe de revenir à nos besoins de base pour s’assurer d’y répondre suffisamment. Et, bien sûr, on prend le temps de respirer et d’adapter notre rythme de croisière à nos capacités et à nos besoins. Alors à go, on ralentit?