Alors que le ministère de la Santé et des Services sociaux a présenté son Plan pour mettre en œuvre les changements nécessaires en santé, le CISSS de la Montérégie-Ouest a pu constater que les orientations sont tout à fait en cohérence avec les premiers constats recueillis dans le cadre de sa démarche de plan clinique organisationnel 2023-2033.
Selon le CISSSMO, alors que le virage majeur dans l’organisation des soins de santé prévoit des changements visant à rendre les services plus efficaces et accessibles en première ligne, à être plus sensible à la santé mentale et à l’écoute des besoins des aînés et des personnes vulnérables, force est de constater que ces priorités sont également celles qui ont émergé des consultations publiques et du sondage réalisé auprès du personnel et des médecins.
« Cette cohérence avec la vision ministérielle est très encourageante, car non seulement elle vient légitimer notre démarche de plan clinique organisationnel et ses constats, mais nous permet de croire que les solutions qui émergeront de nos travaux pour ajuster notre offre de services pour les 10 prochaines années seront bien accueillies. Je suis d’autant plus confiante puisque nous sommes accompagnés d’experts qui ont participé aux différents rapports dont s’est fortement inspiré le ministre pour son plan », souligne Jeanne-Évelyne Turgeon, directrice générale adjointe aux programmes de soutien, administration et performance du CISSS de la Montérégie-Ouest.
Un plan sur dix ans
Rappelons que dans le cadre de l’élaboration du plan clinique organisationnel, les constats dégagés lors des consultations ont été conjugués aux données populationnelles, épidémiologiques et projections démographiques recueillies auprès de la santé publique et des partenaires afin de dresser un portrait de la situation et des besoins de santé et de services sociaux pour les 10 prochaines années.
Selon les grands écarts identifiés, une série d’ateliers de travail sont en cours pour générer des pistes de solutions réalistes pour améliorer l’offre de services et la rendre plus humaine et performante. Plus de 150 personnes dont des gestionnaires, des intervenants, des médecins du CISSS, des partenaires et des usagers prennent part à l’exercice.