Invaincue en saison régulière, en séries éliminatoires et aux championnats provinciaux, l’équipe senior féminine AAA du Club de handball Champlain est l’équipe à battre. Inscrites aux nationaux du Canada et des États-Unis, les joueuses de Nathalie Brochu visent la conquête de deux autres titres pour conclure 2016 sur une note parfaite.
Pour une première fois dans l’histoire du club, les Québécoises se frotteront dès demain à des adversaires américaines à York, dans l’état de la Pennsylvanie.
«Par le passé, les nationaux des États-Unis tombaient toujours dans les mêmes dates que ceux du Canada, alors on privilégiait évidemment la compétition de notre pays, explique l’entraîneuse de l’équipe. Comme notre championnat a lieu du 20 au 22 mai, on a décidé de faire le voyage à York ce week-end.»
Le club Champlain devra mettre toute la gomme dès le départ, lui qui affrontera l’équipe de Chicago, championne en titre.
«C’est excitant parce qu’ici on rencontre souvent les mêmes clubs, alors que là, ce sera la surprise totale!, s’enthousiasme Mme Brochu. Comme il y a cinq autres équipes dans notre pool, on est assuré de jouer au moins six parties.»
Le tournoi américain est un open, ce qui signifie que les équipes n’avaient pas besoin de se qualifier pour y participer.
À la maison
De retour au Canada, les joueuses auront quelques jours pour se préparer aux championnats canadiens qui débuteront le 20 mai, à La Prairie.
À cause d’un conflit d’horaire à Montréal, les deux premiers matchs auront exceptionnellement lieu à l’école secondaire de la Magdeleine.
Le match de l’équipe féminine est prévu à 12h45 et celui de l’équipe masculine à 14h30.
«Là encore, les filles commencent en force contre leurs plus féroces rivales, l’équipe de l’Alberta, indique Mme Brochu. Ça amène vraiment une énergie positive de pouvoir jouer devant les nôtres, alors on espère pouvoir en profiter.»
Derrière le banc de l’équipe depuis 11 ans, l’entraîneuse attribue le succès de des siennes à un fort esprit d’équipe.
«J’ai un noyau dur d’athlètes qui me suivent depuis dix ans et qui sont vraiment soudées, souligne-t-elle. Se sont greffées au fil des ans de jeunes talents qui apprennent beaucoup des vétérantes et c’est le mélange de tout ça qui nous réussit.»
