Le Club de l’âge d’or Kateri soulignera son 50e anniversaire avec un souper suivi d’une soirée dansante au Centre municipal Aimé-Guérin, à Sainte-Catherine, le 29 avril. Le Club s’avère plus actif que jamais.
De 200 à 250 personnes sont attendues dans la salle du centre municipal. L’organisme compte 740 membres et une vingtaine de bénévoles attitrés à sa gestion, mais également à la planification d’activités, comme Viactive, la danse et les dards.
Comment expliquer le nombre de bénévoles actifs alors que d’autres organismes comme les Clubs optimistes de Sainte-Catherine et Saint-Philippe ont été contraints de cesser leurs activités en 2021? Le président du Club de l’âge d’or Kateri parle de l’intérêt des bénévoles envers les ainés.
«Il s’agit de personnes intéressées à créer quelque chose de bien pour l’âge d’or. Je me sens très bien épaulé», souligne Michel Rodier.
Les bénévoles ne sont pas uniquement de passage. Certains cumulent une vingtaine d’années d’engagement et d’autres une dizaine.
Le président attribue la survie de l’organisme non seulement aux bénévoles, mais à la variété des services. L’ajout d’une activité occasionne la venue de nouveaux membres. M. Rodier donne en exemple les cours de danse, dispensés par une professeure de Châteauguay.
«Elle vient avec sa gang, des ainés résidant à Châteauguay. Nous avons des membres de Châteauguay, Candiac, Brossard, Saint-Philippe, La Prairie. Des gens déménagent, mais veulent demeurer membres», se réjouit-il.
Pandémie
La pandémie a aussi affecté le Club de l’âge d’or Kateri. Nommé président en 2019, tout juste avant la pandémie, M. Rodier a dû faire appel à ses talents de gestionnaire en mars 2020. Avec l’arrêt et la reprise des activités contingentées et tous les à-côtés, le président dit avoir appris la résilience et découvert «les failles» du système. L’une d’elles : 30 % des membres n’ont ni adresse courriel ni accès à Internet. Cette problématique a entraîné des répercussions au sein du Club au moment où les bénévoles ont dû communiquer avec les membres pour assurer leur sécurité.
«Nous avions 25 téléphonistes pour les 740 personnes. Les filles étaient brûlées. Nous avons arrêté cela», se souvient-il.
Et le contingentement des activités… comment expliquer aux membres que la danse est limitée à 25 personnes? Voilà une réalité à laquelle le président et les bénévoles se sont heurtés durant la pandémie.
Le Club de l’âge d’or Kateri s’en tient à quelques activités, le temps que la crise sanitaire soit chose du passé. Par la suite, M. Rodier souhaite le retour d’événements délaissés depuis mars 2020.
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Le retour des membres à la salle de quilles a fait des heureux en mars. (Photo gracieuseté)
