Comment récolter et entreposer les bulbes lors de la floraison estivale des plantes

le mercredi 1 septembre 2021

Vous souhaitez récolter et entreposer les bulbes de vos plantes mais ne savez pas comment faire? Notre guide jardinage Mélanie Grégoire explique la procédure à suivre du début à la fin, pour conserver les plantes que vous aimez.

Le bulbe est en fait le bourgeon de certaines plantes et c’est ce qui contient toutes les réserves nécessaires à la survie d’une plante d’une année à l’autre. 

La technique de récolte et d’entreposage qu’on propose est bonne pour certaines variétés de plantes seulement: cannas, bégonias, callas, dahlias, colocasias et alocasias. 

Quant aux bulbes de tulipes (les caïeux d’ail aussi), ils doivent absolument passer l’hiver en pleine terre pour survivre alors que d’autres variétés de plantes comme les géraniums doivent être retirés de la terre avant que les premiers gels au sol surviennent. 

Voici la procédure à suivre pour récolter et entreposer les bulbes:

  • À l’automne, après un premier gel, déterrer les bulbes en prenant soin de ne pas les abîmer (bien important!).
  • Couper une bonne partie du feuillage en conservant les tiges de la base seulement.
  • Laisser sécher quelques heures au sol (à l’extérieur) par une belle journée ensoleillée.
  • Déposer les bulbes dans un endroit ombragé et bien ventilé pendant un certain temps pour faciliter le retrait de l’excédent de terre.
  • Placer les bulbes sains dans un sac de papier (un sac d’épicerie en papier par exemple), une boîte de carton, un filet à oignons ou même des bas de nylon, en identifiant les variétés.

Les espèces comme les cannas, colocasias, alocasias et dahlias peuvent être placées dans la vermiculite, la mousse de tourbe sèche ou des résidus de bois (ripe).

  • Conserver les récoltes dans un endroit frais, sec, sombre et à l’abri du gel.
  • À quelques reprises durant l’hiver, prendre le temps d’observer les bulbes afin de retirer ceux qui pourraient être de mauvaise qualité et faire pourrir tout le lot.

Une chronique signée Mélanie Grégoire de Mjardinier