Jean-Marc Abrieu, un résident de Saint-Philippe vibrant pour l’histoire de la culture des Incas et musicien multidisciplinaire, donnera une conférence sur la musique des Andes à la bibliothèque Le Vaisseau d’Or à Saint-Philippe, le vendredi 22 avril à compter de 19h.
La conférence sera ponctuée de prestations musicales et de la présentation d’instruments à vent. Jean-Marc Abrieu parle d’une conférence «illustrée musicale».
«Je parlerai de la situation géographique, des origines des instruments», indique l’homme de 76 ans.
Par la suite, il entonnera des airs sur des flûtes zampona, toyo et charango, tous des instruments issus de sa collection personnelle.
«Évidemment (je jouerai quelques airs) de l’instrument qui a fait le tour du monde, la quenea», souligne-t-il.
Pour lui, la conférence ouvre de nouveaux horizons. Ce médium permet aux participants de voir l’artiste jouer, souffler dans les instruments et questionner le musicien.
Les personnes intéressées à participer à la conférence doivent s’inscrire auprès de la Ville par téléphone, 450 659-7701, poste 258, ou par courriel,
loisirs@ville.saintphilippe.quebec. L’entrée est gratuite.
La vie des Incas en musique
La musique occupe une place importante dans la vie des Incas. Ces communautés, connaissant la pauvreté, relatent leur mode de vie dans la musique.
«Il y a toujours une partie triste et après une partie plus gaie. On sent la tristesse, le labeur de ces gens-là et après c’est plus gai. Ils ont une vie difficile. Ils ont la force et le courage d’être joyeux malgré la misère», résume Jean-Marc Abrieu.
M. Abrieu a développé un intérêt pour la musique des Andes dans les années 1970, à la suite d’une rencontre avec un Bolivien, à Montréal. Depuis, il reçoit d’amis des instruments des Incas sans même avoir déposé les pieds dans ces pays. L’artiste compare sa résidence à une boutique spécialisée dans la vente d’instruments de musique, tellement ils sont nombreux. Saxophones, mandolines, guitares, flûtes y sont exposés.
«Je pourrais faire une autre conférence sur les instruments à cordes, mais on va attendre un peu», lance M. Abrieu.
Le conférencier s’est remis à la flûte au début de la pandémie, en 2020. À ce moment, il laissait entendre les sons de cet instrument aux passants devant la passerelle de Saint-Philippe, entre autres.
«Je suis revenu à mes anciennes amours. C’est convivial, c’est joyeux (la flûte). Les gens se sont arrêtés, j’ai reçu des lettres de remerciement», se souvient l’enseignant d’arts plastiques à la retraite.
