COVID-19 : les services d’urgence prennent plusieurs précautions

le jeudi 19 mars 2020

Les différents services d’urgence du territoire ont pris plusieurs précautions dans le cadre de la crise de la COVID-19.

À la Régie intermunicipale de police Roussillon, un comité de veille formé des membres de la direction, des ressources humaines et des ressources matérielles ainsi que des présidents des syndicats policiers et civils est en place depuis la semaine dernière et «évalue au fur et à mesure l’évolution de la situation et les recommandations de Santé Canada», indique-t-elle par voie de communiqué.

Tous les policiers revenant de l’étranger doivent s’isoler pendant 14 jours. Si un employé présente des symptômes, il doit demeurer chez lui et se présenter à une clinique de dépistage de la COVID-19. La Régie a par ailleurs annulé les formations et rencontres avec les organismes jusqu’à nouvel ordre.

Lors d’appels d’urgence au 911, les répartiteurs ont reçu «la consigne de poser quelques questions pertinentes quant à l’état de santé des plaignants, le but étant de protéger la population ainsi que les policiers en première ligne», explique-t-elle.

«Les policiers continuent à donner le même service aux citoyens, tout en s’adaptant à la situation qui est en continuelle évolution. La priorité est toujours aux appels d’urgence, mais certains types d’appels non urgents peuvent faire l’objet d’une prise de rapport par téléphone», mentionne-t-elle.

Elle précise également que les policiers «porteront une attention plus particulière aux règles applicables en matière d’hygiène», entre autres qu’ils éviteront les contacts directs pour les salutations et poignées de main.

Rappelons que l’accès au poste de la Régie intermunicipale de police Roussillon demeure fermé à la population entre 20h et 8h du lundi au vendredi, ainsi que les fins de semaine et les jours fériés. Entre 8h et 20h, les poste est ouvert pour des informations.

Toute personne souhaitant porter une plainte non urgente peut le faire en composant le 450 638-0911 ou, en cas d’urgence, le 911.

Même son de cloche chez la CETAM

De son côté, la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CETAM) affirme que ses «paramédics sont informés quotidiennement sur l’évolution de la situation» et «suivent à la lettre les procédures mises en place par le ministère de la Santé et des Services sociaux en mesure de prévention des infections».

Elle indique qu’ils ont reçu des instructions sur la marche à suivre en cas de suspicion de contamination à la COVID-19.

«Leur travail est aussi grandement facilité par la prise d’appels faite par les répartiteurs médicaux d’urgence», souligne-t-elle.

Au même titre que les policiers et tous les travailleurs de la santé, les membres de la CETAM sont avisés que s’ils quittent le pays ou qu’ils sont de retour de voyage depuis le 12 mars, ils doivent être en quarantaine pour une période de 14 jours.