Démission du candidat de la CAQ : Stéphane Le Bouyonnec sera consulté pour trouver son successeur dans La Prairie

le mercredi 29 août 2018

Le candidat démissionnaire de la CAQ dans La Prairie et président de sa formation, Stéphane Le Bouyonnec, sera consulté pour trouver celui qui le remplacera en vue du scrutin du 1er octobre.    
Ce dernier souhaite une personne qui sera ministrable au sein d’un éventuel gouvernement caquiste.
«La Prairie a vraiment souffert, ces dernières années, de ne pas avoir un député fort», a déclaré ce dernier en décochant une flèche au député libéral sortant, Richard Merlini.
 
«Honnêtement, je n’ai rien à me reprocher. On ne m’a pas pris à commettre un geste illégal de quelque nature. Je refuse l’étiquette d’avoir fait des choses non éthiques ou non morales.»
-Stéphane Le Bouyonnec
«Il faut que la voix de La Prairie se fasse bien entendre à l’intérieur d’un gouvernement caquiste, a-t-il insisté. Il y a tellement de belles choses qui peuvent être développées [pour la région].»
Celui qui a représenté les couleurs de la CAQ à La Prairie de 2012 à 2014 affirme que son départ n’a pas provoqué de déchirure au sein de sa formation. De ce fait, il pourrait offrir de nouveau ses services auprès de son parti.
«Mes relations avec la CAQ sont très bonnes. Je ne ferme aucune porte à une collaboration, mais c’est beaucoup trop tôt pour en parler. Est-ce que je vais retourner dans le privé, m’occuper de financement d’entreprises, de développement de projets? Peut-être. Je n’exclus rien», dit-il.
 
Intérêt du parti avant tout
Stéphane Le Bouyonnec s’est retiré de la course électorale afin de ne pas constituer un «boulet» pour son parti. En entrevue, il a dénoncé le traitement médiatique dont il a fait l’objet. À la mi-juin, Le Journal de Montréal publiait un article relatant sa participation dans une entreprise légale de prêts aux taux élevés en Ontario. Des taux qui, en vertu des lois du Québec, sont considérés comme usuraires, et de ce fait, interdits.
«Les gens à l’interne du parti comprennent très bien que je n’ai rien fait de grave, mais que j’ai été la victime d’une tempête parfaite», a mentionné M. Le Bouyonnec au Reflet.
«J’aurai vraiment aimé représenter de nouveau La Prairie. Je sentais que j’avais un très bon appui dans la circonscription autant des gens impliqués dans le parti que des citoyens. Je voyais que je n’aurais pas de difficulté à gagner le comté. Mais je savais que toute cette histoire-là – qui est un genre de fake news – allait finir par devenir une épée de Damoclès qui aurait pu nuire au parti», estime M. Le Bouyonnec qui dit vouloir faire primer les intérêts du parti devant les siens.
 
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