Aux gestionnaires et élu(e)s de la MRC de Roussillon.
Devant le développement de certains dossiers municipaux, il y a lieu, comme citoyen, de se poser de sérieuses questions. L’impact de la menace de disparition de la rainette faux-grillon de l’Ouest dans le développement de la Symbiocité, l’arrivée plus que tardive du décret du ministère fédéral de l’Environnement, les immenses îlots de chaleur créés par les espaces des centres commerciaux du Dix/30 ou de La Prairie près de la 30, l’habitat plus que réduit du cerf de Virginie en milieu urbain (créé par «l’humain gestionnaire»); voilà autant d’indications devant l’urgence d’agir devant la cause environnementale.
Chers élu(e)s, pour protéger ce qu’il nous reste, le boisé de la Commune, qu’attendez-vous pour vous dépasser sur la ligne verte? Créez un parc régional de la MRC de Roussillon protégé contre toute invasion de promoteurs immobiliers, un espace pour nous «rafraîchir» en observant ou en apprenant la faune déjà existante (pour ce qu’il en reste…).
J’estime que cette immense parcelle de territoire qui nous regarde de près en empruntant la route 104 vers Saint-Jean-sur-Richelieu doit être orientée vers une vocation écologique éducative pour toutes les écoles qui l’entourent, une aire de détente pour la population qui croit encore dans les vertus de la nature et un territoire protégé contre l’invasion immobilière.
Parce que les arbres doivent nous accompagner dans notre vie, parce que le nom de ce boisé (boisé de la Commune: voir son historique sur internet) revêt historiquement une place importante sur le territoire de la MRC de Roussillon.
Que nous restera-t-il comme zone protégée dans la MRC? Poser la question, c’est y répondre. Cher(e)s élu(e)s de la MRC, il ne vous reste plus qu’à utiliser «le bon véhicule» pour dépasser ces «agents de la consommation» sur une ligne verte qui pâlit de jour en jour. Passons maintenant à l’action; pas besoin d’élections pour faire valoir le boisé de la Commune!
Yvan Brouillette,
Saint-Philippe
