Les chantiers étaient déserts ce matin en cette 2e journée de grève en construction. Une situation qui inquiète certains entrepreneurs et clients.
Un propriétaire d’une entreprise de construction résidentielle, qui a un projet à La Prairie, soutient qu’il n’y a rien de positif dans cette grève.
«J’ai trois clients qui ne pourront pas rentrer dans leur maison et qui veulent savoir quand ils pourront le faire. J’en ai d’autres qui ont reculé. PersonUn propriétaire d’une entreprise de construction résidentielle, qui a un projet à La Prairie, soutient qu’il n’y a rien de positif dans cette grève.
«J’ai trois clients qui ne pourront pas rentrer dans leur maison et qui veulent savoir quand ils pourront le faire. J’en ai d’autres qui ont reculé. Personne n’est autorisé à travailler nulle part», mentionne-t-il. L’homme a demandé l’anonymat par crainte de représailles de la partie syndicale.
L’entrepreneur avait obtenu une entente avec le syndicat afin que des employés non syndiqués puissent aller poser une protection sur une toiture de maison, mais ils n’ont pas pu s’exécuter. Sur place, des syndiqués ont fait des pressions pour que personne ne travaille, indique-t-il.
Il ajoute qu’il devait creuser deux emplacements pour de futures maisons, mais que ça n’a pas été fait. «Personne ne pourra venir travailler dessus», affirme l’entrepreneur.
Como
La construction près du restaurant Como à Delson fait aussi partie des chantiers arrêtés.
«C’est certain que cela retarde les choses», affirme Robert Porco, un des propriétaires. Il ajoute que lui et les autres propriétaires espèrent que le conflit se règle rapidement pour que le chantier puisse reprendre. Le bâtiment abritera une partie des cuisines du restaurant. Le reste est à louer.
La grève touche les secteurs industriel, institutionnel, commercial, résidentiel ainsi que génie et voirie.
Police
Le chantier de la résidence pour aînés Chartwell le Montalm à Candiac a reçu la visite de quatre personnes du syndicat qui voulaient interrompre les activités, puisque des travailleurs étaient sur place.
Mario Daigle, de Bâtimo et EMD Construction, chargé de la construction du bâtiment, affirme que des travailleurs et des livreurs étaient présents de «leur plein gré sans contrainte du contracteur». Le responsable du chantier a demandé l’aide de la police pour faire quitter les lieux aux personnes du syndicat.
L’agent Michel Lebel, de la Régie intermunicipale de police Roussillon, mentionne que des policiers se sont rendus sur les lieux. Les personnes ont quitté. Il n’y a pas eu d’arrestation, de bris ou de voies de fait.
Villes
Les chantiers municipaux sont également touchés. À Delson, on indique que le réaménagement du centre communautaire et les rénovations des bureaux administratifs à l’aréna sont arrêtés.
Comme la situation est hors de leur contrôle, Delson et Candiac ont mentionné espérer une entente rapide.
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