Des élèves de la Magdeleine soutiennent la Fondation Véro & Louis

le mardi 30 mai 2023

«Agir rend heureux» est le mantra du programme international de l’école secondaire de la Magdeleine, à La Prairie. Les élèves du groupe 291 l’ont fièrement appliqué en amassant plus de 470$ pour la Fondation Véro & Louis qui vient en aide aux personnes atteintes du trouble du spectre de l’autisme (TSA).

Cette initiative s’est déroulée dans le cadre d’un projet collectif demandant aux élèves de soutenir une cause sociale.

«Les élèves font de nouvelles rencontres, se sentent utiles, apprennent de nouvelles choses et gagnent confiance en eux en vivant des expériences valorisantes», fait savoir leur enseignant John Bumbray.

Le groupe de 25 élèves de deuxième secondaire a choisi de soutenir cette cause, puisque plusieurs d’eux sont touchés de près ou de loin.

Ils ont produit 50 bracelets, 50 baumes à lèvres et 224 petits gâteaux. En partant de la planification jusqu’au marketing, à la promotion et aux communications, les membres du groupe ont occupé tous les rôles qui assurent le fonctionnement d’une entreprise.

«Depuis deux ans, au programme d’éducation internationale en deuxième secondaire, nous tentons de leur transmettre le goût de l’engagement social, ajoute M. Bumbray. Nous demandons aux quatre groupes de se mettre en action dans le but d’améliorer la vie des gens, en passant par l’entraide, le partage et la solidarité.»

La vente des articles a eu lieu le 31 mars, à la place de l’amitié, au centre de l’établissement scolaire. Les jeunes ont été informés de l’activité grâce aux affiches que les élèves ont confectionnées. Une représentante de la Fondation Véro & Louis était sur place pour donner davantage d’informations sur la cause et répondre aux questions.

Prendre conscience

Les trois porte-paroles de l’événement sont satisfaites d’avoir vécu cette expérience qui leur a permis de conscientiser leurs camarades à un sujet avec lequel ils n’étaient pas tous familiers.

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Noémie Amman, Camila Giusti Elsei et Léanne Fortier étaient les porte-paroles du projet. (Photo gracieuseté)

«Ça nous a permis d’avoir une meilleure ouverture, car le groupe ne connaissait pas tant la fondation, poursuit Noémie Amman. À notre tour, nous avons expliqué en quoi elle consiste aux autres élèves.»

Sa collègue est ravie d’avoir pu participer à cette initiative.

«C’est vraiment une expérience spéciale, soutient Léanne Fortier. C’est plus grand que soi. Nous avons eu la preuve que vouloir aider les autres sans conscience de nos besoins, c’est bénéfique pour eux.»

De son côté, Camila Giusti Elsei dit avoir été étonnée d’apprendre qu’il y a autant de TSA de 21 ans et plus qui nécessitent du soutien.

«Je suis fière que notre classe ait choisi une cause autant importante qui n’est pas nécessairement connue, se réjouit-elle. Je pense qu’on a fait preuve d’une grande ouverture tout en aidant les gens qui en ont besoin.»

Les jeunes ont également été sensibilisés au rôle et à l’importance des parents envers leur enfant, une réalité que Noémie Amman a vécue.

«Pour les parents, ça peut quand même être dur, puisque c’est difficile de recevoir de l’aide, raconte-t-elle. Mes parents ont entre autres vraiment travaillé fort pour en avoir et c’est grâce à eux que je peux être dans une classe d’élèves neurotypiques.»

«Plusieurs élèves se réalisent grandement dans ce projet, ce qui contribue à augmenter leur indice du bonheur.»

-John Bumbray, enseignant