Les élèves de 5e année de l’école St-Jean à Sainte-Catherine sont très fiers d’avoir participé au projet horticole qui a permis d’embellir la devanture de l’établissement.
Cet exercice, à la fois divertissant et éducatif, a été proposé par leur enseignant Joël Paquin. Cette activité a pu servir d’apprentissage pour réaliser toutes les étapes d’une création de projet.
Les enfants ont été impliqués dans tout le processus, de la sélection du matériel à la plantation.
«En premier, on devait magasiner pour acheter les outils et les plantes dont on avait besoin. Ensuite, on a commencé à travailler», explique Maïk, un élève.
Ils ont travaillé en équipe de quatre pour garnir de végétation chaque arbre, le long de l’école. Toutefois, ils ont rencontré quelques défis lors de la plantation.
«Nous avons retiré l’ancien tronc d’arbre qui était enraciné dans la terre pour planter le nouveau. C’était difficile, puisque nous devions creuser un trou assez profond», mentionne Maël qui a dû utiliser une pioche et une pelle avec son équipe pour enlever l’arbre mort.
Les élèves estiment que l’installation de la bordure noire, qui limite la zone horticole autour de l’arbre, a été l’étape la plus difficile, puisque plusieurs racines ont compliqué leur travail.
«Chaque fois que les élèves tombaient sur une racine, il fallait qu’ils utilisent un couteau exacto sur la bordure noire pour qu’elle vienne épouser la forme de la racine», indique le professeur.
Apprendre en s’amusant
La revitalisation de la cour a permis à la classe de traiter de matières scolaires, se réjouit M. Paquin, dont le groupe a été divisé en équipes de travail pour accomplir diverses tâches.
Après avoir effectué des recherches sur le Web pour choisir les vivaces qu’ils désiraient planter, les élèves ont préparé un budget afin de s’assurer de ne pas dépasser les fonds alloués par l’école.
«Il y a eu la notion des multiplications des nombres décimaux. Il fallait également que les élèves calculent le 15% des taxes sur nos prix», ajoute l’enseignant.
Ils ont aussi abordé des notions de science et le monde des végétaux, précise-t-il.
Des légumes peut-être?
Pour les prochaines années, l’école est ouverte à l’idée de créer d’autres projets similaires, notamment un potager communautaire.
«Ça ne serait pas simplement pour l’école, mais pour tous les gens du quartier qui ont des enfants ici. Ça peut être un beau partage avec la communauté», soutient M. Paquin.
