Des élèves disent non à l’intimidation

le mercredi 28 septembre 2016

Dans le cadre de la présente Semaine provinciale contre l’intimidation et la violence à l’école, plusieurs activités se sont déroulées dans les institutions primaires et secondaires de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS), mardi.

À l’école primaire Piché-Dufrost à Saint-Constant, quelque 650 enfants se sont réunis avant l’heure du midi dans la cour de récréation en compagnie de leurs enseignants, de spécialistes et membres de la direction. La CSDGS avait invité les élèves et membres du personnel de ses écoles à porter du blanc.

Des jeunes regroupés au centre de la cour tenaient chacun un carton de grand format où une lettre était inscrite. Prenant par la suite place dans un ordre précis, ces élèves ont formé la phrase «Non à l’intimidation». Le tout a été immortalisé en photos.

Outre le fait de tenir des activités durant la semaine thématique, d’autres événements pour prévenir l’intimidation ont également lieu au cours de l’année scolaire, comme la tenue de conférences, visites des classes par des personnes-ressources, etc.

 

 

Changement

Chaque école pouvait bonifier l’activité, a indiqué Claudia Poulin, psychoéducatrice à la CSDGS.

«L’an dernier, c’était un concours de dessin que nous avions mis en place pour souligner cette thématique», a-t-elle indiqué.

Sans citer de chiffres, Mme Poulin mentionne que depuis l’adoption en juin 2012 de la loi no 56 qui vise à prévenir et à combattre l’intimidation et la violence à l’école, elle note une baisse du nombre de cas dans les institutions de la CSDGS.

«On voit une amélioration dans nos écoles. La prévention donne de meilleurs résultats. Les commissions scolaires, poursuit-elle, sont tenues de s’assurer qu’il y a dans toutes les écoles un plan de lutte contre l’intimidation. Elles doivent mettre en place des systèmes de prévention et d’intervention auprès des enfants et ados qui posent ces gestes. Avant, on intervenait, mais maintenant avec la loi, nous avons un éclairage plus précis.»

Elle ajoute que la majorité des cas traités touchent les 11-15 ans, autant chez les garçons que les filles, tant à la CSDGS qu’à l’ensemble des autres commissions scolaires.