Des élèves en mécanique au CFCRS prennent d’assaut la piste du Napierville Dragway

le mercredi 1 juin 2016

Des dizaines d’élèves en mécanique automobile s’étaient donné rendez-vous sur la piste d’accélération Napierville Dragway, vendredi.

Initiée par le Centre de formation Compétence Rive-Sud (CFCRS) à La Prairie, cette activité représentait une occasion unique pour eux de tester les limites de leur véhicule et, pour les enseignants, de faire passer leur message.   

«Cette activité de fin d’année vise à sensibiliser les élèves aux courses de rue, explique Julie Champagne, qui enseigne au CFCRS. Si tu veux essayer ton véhicule, ce n’est pas dans les rues que tu dois le faire, mais ici.»

Des élèves de plusieurs centres de formation offrant le diplôme d’études professionnelles (DEP) en mécanique et en carrosserie automobile étaient présents, dont ceux de Verdun, Laval, Saint-Hyacinthe, Trois-Rivières et Québec.

Mme Champagne estime qu’environ 25% des élèves ignorent l’existence de ce site qui permet de courser sur une piste d’une longueur d’un quart de mille.

Tous les véhicules qui participaient à l’activité devaient subir une inspection mécanique. Il fallait aussi que les assurances, les immatriculations et le permis de conduire des pilotes en herbe soient en règle.

Coureurs

TC Media a rencontré quelques pilotes qui attendaient leur tour pour prendre le départ. Francis Lessard, de Saint-Hubert, et Alexandre Boulanger, de Brossard, connaissent bien ce circuit. Ils terminent tous deux leur DEP en mécanique automobile au CFCRS.

«Ça doit faire 40 fois que je viens ici», a expliqué M. Lessard.

Cédrick Gagnon, de Longueuil, qui étudie aussi la mécanique au CFCRS, est venu tenter sa chance avec la Mazda 3.

«C’est seulement la deuxième fois que je viens ici. J’ai réussi à faire un temps raisonnable», a-t-il dit.

Le journal a aussi rencontré une jeune femme, Christina Zoumboulakis, qui course à bord de sa magnifique voiture rose.

«J’ai complété un cours de carrosserie et là, j’étudie la mécanique», a-t-elle raconté.

Police

Deux policiers de la Régie intermunicipale de police Roussillon étaient aussi sur place, radar en main, pour répondre aux questions des élèves quant à son fonctionnement.

«On vient sensibiliser les étudiants à la vitesse au volant, les courses de rue, les points d’inaptitude et les conséquences légales, explique François Michaud, agent aux relations communautaires et médiatiques. On vient leur expliquer qu’ici, c’est la bonne place pour faire cela. Notre présence ici est profitable. On le mesure par l’intérêt des gens qui viennent nous voir spontanément.»

Les jeunes conducteurs étaient nombreux à poser des questions aux deux policiers. Certains ont aussi essayé eux-mêmes de mesurer la vitesse des voitures à l’aide des radars.

«Ça leur permet de comprendre le sérieux et la précision de ces appareils, explique M. Michaud. Les radars sont précis les policiers reçoivent une formation pour les utiliser. Ce n’est pas quelque chose qui est pris à la légère.»