Des graffitis haineux ont été réalisés au cours de la nuit du 29 janvier sur la façade de l’édifice Loiselle à Saint-Timothée, semant la consternation chez les employés.
«Nous ne comprenons pas la signification. Nous n’avons pas eu de menaces. C’est sans lien. C’est un travail de lâche», a mentionné le PDG, propriétaire de l’entreprise de construction, Paul Béluse.
Outre de grandes traces de peinture grise, l’inscription Non à la prison pour migrants, attire l’œil.
Les méfaits se sont produits au courant de la nuit. « Nous n’avons pas vu grand-chose, sinon deux individus sur nos caméras de surveillance. Nous avons signifié le geste aux policiers qui sont venus tôt ce matin. À partir de là, j’espère qu’ils vont trouver les responsables », dit le président-directeur général, dépité.
Il fera maintenant affaire avec une entreprise spécialisée dans le nettoyage pour refaire une beauté à sa façade. « Mais je ne pense pas que ce soit suffisant. Sur la brique ça pourrait partir, mais sur certains matériaux, il faudra sûrement repeindre. »
Selon une personne qui aurait vu les vidéos de surveillance, les malfrats auraient utilisé un type de pulvérisateur à main pour lancer la peinture, ou ce qui s’y apparente, sur les murs de l’édifice. (Crédit photo : Photo Journal Saint-François – Yanick Michaud)Quant à la Sûreté du Québec, on assure que le geste a été signalé, mais que rien d’autre n’avait été signifié du même genre dans le périmètre immédiat, au cours des dernières heures. L’enquête est cependant ouverte.