Des bénévoles qui accompagnent des personnes à des rendez-vous médicaux n’auront pas à les attendre dehors au froid pendant de longs moments. Du moins, dans les établissements du CISSSMO.
L’organisation a entendu le cri du cœur d’Annik Hall, directrice du Centre d’action bénévole du Grand Châteauguay et présidente du Regroupement des centres d’action bénévole de la Montérégie. À l’approche de l’hiver, en novembre, Mme Hall déplorait que les accompagnateurs n’aient pas le droit d’entrer où leurs protégés se font traiter.
Annik HallÀ la suite d’un reportage sur la problématique et des interventions des organisateurs communautaires de la Montérégie Ouest, le CISSSMO a « réagi rapidement pour rendre accessibles les différents lieux aux bénévoles accompagnant des personnes aînées en perte d’autonomie », se réjouit Mme Hall.
Les bénévoles qui font de l’accompagnement ont désormais accès à une salle d’attente dans les installations du CISSSMO, entre autres les hôpitaux et CLSC. « Bien entendu, ceux-ci doivent respecter les consignes sanitaires telles que l’hygiène des mains, le port du masque ainsi que la distanciation sociale », informe Catherine Brousseau, porte-parole du CISSSMO.
Aussi, les bénévoles doivent présenter une pièce justificative qui confirme leur statut de bénévole pour un organisme accrédité. « Par exemple, une carte d’identité-bénévole ou une lettre émise par l’organisme », précise Mme Brousseau.
Bataille pas gagnée
Annik Hall apprécie le pas en avant mais la bataille n’est pas gagnée, précise-t-elle. Le changement n’a pas été adopté ailleurs sur la Rive-Sud et à Montréal. Des cliniques privées du territoire ne laissent pas non plus les accompagnateurs entrer.
